L'assèchement des sols se poursuit en Haute-Loire, et peu de précipitations sont prévues dans les jours à venir. L'arrêté préfectoral du 7 septembre place donc certaines zones en alerte et annonce une série de mesures pour encadrer les usages de l'eau.
Après un été caniculaire, le plus chaud depuis 2003, les ressources en eau sont faibles et le débit des rivières considérablement ralenti. La Haute-Loire avait déjà été placée en vigilance à la fin du mois d'août, mais la situation se dégrade, et plusieurs zones du département sont désormais en alerte, voire en alerte renforcée.
Avec l'arrêté préfectoral du 7 septembre, les zones de l'Allier moyen et du Borne restent en état de vigilance, le premier des quatre échelons permettant de jauger le niveau de sécheresse. Les bassins de l'Alagnon et la rive droite de la Loire moyenne sont maintenus en alerte, le second échelon, et sont rejoints par l'amont de Allier, la rive gauche de la Loire moyenne et le Haut-Lignon. Le reste du département, composé du bassin aval de l'Allier et de la Dorette, ainsi que de l'aval et l'amont de la Loire, bascule en situation d'alerte renforcée. Il s'agit du dernier niveau avant l'état de crise, déjà en vigueur dans une partie du Cantal.
"De façon générale, la baisse constatée des débits est généralisée à tous les cours d’eau du département. Les dernières précipitations et les quelques orages localisés n’ont pas permis d’inverser la tendance sur l’état de sécheresse observé sur le territoire", explique la préfecture sur son site internet. Des restrictions des usages de l'eau visent donc les zones placées en alerte ou alerte renforcée.
Sur les bassins en "alerte renforcée", il est provisoirement interdit d'arroser prairies, jardins, espaces verts et terrains de sports. Le nettoyage de bâtiments, véhicules ou voies publiques est également suspendu. Dans les zones "en alerte", il est possible d'arroser potagers et autres cultures végétales entre 20 heures et 8 heures.