Le festival du film d'animation d'Annecy revient sur les rives du lac haut-savoyard du 13 au 18 juin prochain. Depuis quelques années, la Suisse parvient à faire son trou dans les programmations du festival. Grâce, notamment, à une industrie en pleine évolution.
La Suisse, terre d'images animées et de talents. Depuis quelques années, le pays helvétique et ses quelques studios parviennent à se faire une place dans le monde du cinéma d'animation.
Pour exemple : plus d'une centaine de films ont été imaginés à Nadasdy Film, le plus grand studio d'animation helvète. Les réalisateurs et les animateurs sont fidèles dans ce petit paysage audiovisuel suisse : "L'animation suisse est très diverse, très créative. Elle est aussi très artisanale dans le bon sens du terme, parce qu'il y a peu de studios, peu d'industries, peu de marchés. Donc on doit faire de l'animation moins riche que dans d'autres territoires. Elle est aussi basée sur du court-métrage", raconte Nicolas Burlet.
Des récompenses internationales
Pourtant, quelques longs-métrages éclosent de Suisse. Comme Ma vie de Courgette, réalisé en 2016 par le réalisateur helvétique Claude Barras. Le récit de Courgette, un orphelin qui parvient à sortir de sa mélancolie grâce à de nombreuses rencontres, a été récompensé aux Césars et présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes.
Il avait également reçu le Cristal du long-métrage et le prix du public au festival international du film d'animation d'Annecy. Plus récemment, le Lausannois Antonin Niclass a remporté la prestigieuse récompense britannique BAFTA du meilleur court-métrage pour son œuvre Do Not Feed The Pigeons. Ce film, comme de nombreuses autres productions helvétiques, sera présenté au festival d'Annecy du 13 au 18 juin prochain.