CARTE. Parcours de la flamme olympique en Haute-Savoie en 2024 : d'Annecy à Chamonix en passant par Annemasse, Evian et Cluses

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Le parcours de la flamme olympique des JO de Paris 2024 vient d'être dévoilé. Contrairement à l'Isère et à la Savoie, la Haute-Savoie va accueillir la torche. Ce sera le dimanche 23 juin 2024. Découvrez le parcours détaillé de la flamme d'Annecy à Chamonix.

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Le dimanche 23 juin 2024 sera une grande journée pour la Haute-Savoie. Le département accueillera la flamme olympique pour l'un des temps forts du relais, qui s'élancera de Marseille, le 8 mai pour s'achever à Paris le 26 juillet. Le parcours de la flamme olympique a été révélé ce vendredi 23 juin à 12h, au grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, à l'occasion de la journée olympique. L'Isère et la Savoie ont, elles, décidé de ne pas accueillir la torche dans leurs territoires.

Le 23 juin 2024 sera estampillé "journée olympique en Haute-Savoie, centenaire des Jeux olympiques de Chamonix". La flamme doit s'élancer de Rumilly, du lycée de l'Albanais. Puis direction Annecy, où la flamme fera le tour du lac. Ensuite : Annemasse, Excenevex, Evian-les-Bains, où est né le saut acrobatique, Cluses et enfin, Chamonix, où la torche finira son parcours sur la place du Mont-Blanc. "L'apogée", selon Martial Saddier, président du Conseil départemental de la Savoie.

"On est ravis, ça va être un grand moment de fête"

"On a convenu d'un accord sur le déroulement avec le comité d'organisation. On a essayé de faire une proposition, elle a du sens, elle est légitime, avec tous les arrondissements, des petites communes rurales, des grosses communes urbaines, on a une histoire à raconter", poursuit-il. Les quatre arrondissements (Annecy, Bonneville, Saint-Julien et Thonon-les-Bains) de Haute-Savoie seront couverts.

C'est hautement symbolique. C'est un grand honneur et un grand plaisir

Marie-Noëlle Fleury, élue à la mairie de Chamonix en charge des célébrations des 100 ans des Jeux

Le premier temps fort sera le passage par Annecy. "On est ravis, ça va être un grand moment de fête, avec toutes les valeurs que ça comporte, c'est un très beau symbole. On a besoin de ce genre de moments de joie dans notre ville", a réagi Catherine Allard, adjointe aux sports de la mairie d'Annecy.

Le deuxième temps fort sera, bien sûr, l'arrivée de la flamme à Chamonix, dernière étape. "Chamonix, ce n'était pas discutable", avoue Martial Saddier. "Cette date du 23 juin, ça nous tenait à coeur. C'était le jour de la proclamation de l'ère moderne des Jeux par Pierre de Coubertin en 1894. Et 1924, c'étaient les premiers JO d'hiver à Chamonix, on va se retrouver dans cette même chronologie avec les JO de Paris l'été et ce même lien. C'est hautement symbolique. C'est un grand honneur et un grand plaisir", se réjouit Marie-Noëlle Fleury, élue à la mairie de Chamonix en charge des célébrations des 100 ans des Jeux.

On veut en faire une fête, un spectacle, que les jeunes aient des étoiles plein les yeux

Martial Saddier, président du Conseil départemental de la Haute-Savoie

Pourquoi la Haute-Savoie s'est mobilisée pour accueillir la flamme alors que la Savoie et l'Isère ne le feront pas ? "On n'a pas accepté spontanément, on est passé par la première phase de surprise comme tout le monde", relate Martial Saddier. Ce qui a fait pencher la balance est le fait que les Jeux olympiques de Paris, en 2024, se dérouleront cent ans après les premiers Jeux olympiques d'hiver, qui ont eu lieu à Chamonix, "le berceau de l'olympisme d'hiver". "Pour la Haute-Savoie, ça s'inscrit dans une politique où on a obtenu les championnats du monde juniors de ski en 2024, les championnats du monde de vélo en 2027. S'afficher candidat et lauréat au nom de la France de grands événements internationaux et ne pas prendre le relais de la flamme aurait été étonnant. La France nous a fait confiance", continue M. Saddier.

Martial Saddier veut faire du passage de la flamme olympique une grande fête dans son département. "On a proposé qu'on lie ce parcours au compétences du département : le handicap et la jeunesse. On veut passer un peu partout, par les collèges. On les ouvrira même si c'est un dimanche. Pour un jeune, voir la flamme, approcher les sportifs... On veut en faire une fête, un spectacle, que les jeunes aient des étoiles plein les yeux." 

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