D'importants bouchons se sont formés dès vendredi matin à l'entrée du tunnel du Mont-Blanc, dans le sens France-Italie, à la veille du week-end de Pâques. Lundi sera également une journée noire dans le sens des retours.
Des files d'attente impressionnante. Dans la rampe d'accès au tunnel du Mont-Blanc ce vendredi 15 avril, dès 6 heures, la circulation se faisait au ralenti. Les automobilistes en partance pour l'Italie ont passé jusqu'à 3 heures dans les bouchons en cette veille de week-end de Pâques.
"C'est toujours compliqué mais on doit partir. On n'a que quatre jours, on doit faire comme ça", explique une automobiliste. De nombreux Suisses patientaient dans les embouteillages pour rejoindre l'Italie en ce long week-end de repos. Ces fêtes pascales sont traditionnellement classées journées noires par les équipes du tunnel du Mont-Blanc qui anticipent cette forte fréquentation.
"Jeudi, 7 000 véhicules ont franchi le tunnel. Sur une journée normale, on est plutôt autour de 4 000. C'est presque le double de trafic sur un week-end comme celui-ci", expose Grégory Schwarshaupt, directeur adjoint tunnel du Mont-Blanc (TMBGEIE).
Lundi noir dans le sens des retours
Si cette fréquentation soutenue est une situation exceptionnelle pour les usagers, c'est un juste retour à la normale, avant la crise du Covid-19, pour le personnel du tunnel.
"Il y a un cadencement au niveau des barrières de péage. Une fois que les véhicules ont payé, ils doivent attendre environ 8 secondes avant d'entrer dans le tunnel. C'est ce qui explique le bouchon, c'est une question de sécurité", ajoute Erika Noro, une employée du tunnel du Mont-Blanc.
Le trafic était très dense aussi pour les camions qui sont autorisés à circuler jusqu'à 22 heures ce vendredi. La journée de lundi est classée noire elle aussi, cette fois dans le sens des retours.