Coupe du monde de ski sur un glacier suisse : mise en examen de quatre organisateurs de l'étape polémique de Zermatt-Cervinia

Elle devait être la plus haute course du calendrier de la Fédération internationale de ski. La "Gran Becca", compétition masculine et féminine qui aurait dû se tenir en novembre 2022 et 2023 sur le glacier entre Zermatt et Cervinia, avait déjà été rayée du calendrier. La justice italienne vient de mettre en examen quatre membres de l’organisation, poursuivis pour un délit environnemental.

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Ce devait être la première course de ski transfrontalière jamais organisée. Une compétition qui avait l'ambition de devenir un rendez-vous incontournable du calendrier de la saison de Coupe du monde de ski. Un rêve devenu cauchemar dans les neiges du Cervin.

Après avoir dû être annulée dès sa première édition en novembre 2022 par manque de neige, la course a été renvoyée sans date l’année suivante pour cause de vents trop violents. En mars dernier, la "Gran Becca" a finalement été rayée du calendrier des compétitions internationales de la Fédération internationale de ski (FIS).

Quatre organisateurs mis en examen

C’est au tour de la justice italienne de s'en mêler après la mise en examen de quatre organisateurs. Les magistrats enquêtent sur des coups de pelleteuses effectués dans le glacier entre Zermatt et Cervinia, déjà objets de poursuites en Suisse. Des plaintes ont été déposées par des militants écologistes italiens et suisses.

Pour le parquet du tribunal d'Aoste, un délit environnemental aurait été commis par les organisateurs. Celui du creusement sans autorisation d'une tranchée parallèle à la langue du glacier de 330 mètres de long sur 8 mètres de large. 

Elle vaut aujourd'hui au président des remontées mécaniques de la station de Cervinia, à son prédécesseur dans cette fonction, au président du comité d'organisation suisse de l'épreuve et même au conducteur de la pelle mécanique d'être mis tous les quatre en examen.

Partant de Suisse à plus de 3 700 mètres d'altitude, la "Gran Becca", comme l'avaient nommée ses concepteurs, devait se terminer à 2 800 mètres d'altitude en territoire italien. Finalement, c'est au tribunal d'Aoste que se situera la raquette d'arrivée de la course de ski qui voulait être la plus haute du monde.

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