L'alerte aux particules fines et au dioxyde d'azote a été donnée jeudi 5 décembre et elle se poursuit vendredi 6 décembre dans la vallée de l'Arve, en Haute-Savoie. La préfecture demande l'application d'une série de mesures pour limiter la pollution.
Depuis jeudi 5 décembre, le taux de particules fines dans l’air de la vallée de l’Arve a dépassé les 50 µg/m3. De même, le taux de dioxyde d’azote dans l’air a atteint le premier seuil vigilance. Les trois autres bassins d’air de Haute-Savoie - la zone urbaine, la zone alpine et le bassin lémanais - ne sont pas concernés par cette alerte orange.
Dès lors, un certain nombre de mesures entrent en vigueur dans la vallée de l’Arve, et ce jusqu’à la fin du pic de pollution. Il est notamment interdit d’utiliser des chauffages individuels au bois d’agrément, de brûler des déchets, ou de faire des feux d’artifices.#QualitéAir Pierre Lambert, @Prefet74 informe que l'épisode de pollution atmosphérique de type « combustion » (particules fines PM10) en vigueur depuis le 5 décembre est toujours en cours sur le bassin d’air de la vallée de l’Arve. La vigilance orange est activée. ➕ d'infos pic.twitter.com/SEi7HFyUK8
— Préfet de la Haute-Savoie (@Prefet74) December 6, 2019
Réduire sa vitesse sur la route, ne pas allumer sa cheminée
Sur les routes, à partir de 90km/h, il est demandé d’abaisser sa vitesse de 20km/h et les contrôles de pollution des véhicules sont renforcés.Du côté des entreprises et des industries, des restrictions sont également de mise. Les opérations émettrices de polluants doivent être reportées jusqu’à la fin du pic de pollution, les activités génératrices de poussière comme le terrassement doivent être réduites. Il est conseillé d’arroser les chantiers.
Des risques d'AVC accrus
Pour rappel, la pollution atmosphérique accroit le risque d’accidents vasculaires cérébraux, de troubles cardiaques, d’asthme ou encore de broncho-pneumopathie.
La préfecture de Haute-Savoie tente d’améliorer la qualité de l’air, particulièrement mauvaise dans la vallée de l’Arve, grâce à un nouveau plan de protection de l’atmosphère visant à réduire de moitié d’ici 2023 le nombre de morts liés à la pollution atmosphérique.