Un syndicat de police en Italie s'est offusqué de masques FFP2 de couleur rose distribués à plusieurs commissariats de la péninsule, apprend-on ce vendredi 14 janvier. Il estime que cette couleur peut "porter atteinte à l'image de l'institution".
Un syndicat de policiers italiens a dénoncé l'allocation de masques FFP2 de couleur rose aux forces de l'ordre dans certaines provinces du pays. Selon ce syndicat, la couleur est susceptible de "porter atteinte à l'image de l'institution", apprend-on ce vendredi 14 janvier.
Dans une lettre au chef de la police nationale publiée sur son site internet, le secrétaire général du Syndicat autonome de la police (SAP) s'insurge contre ces "dispositifs de protection d'une couleur excentrique par rapport à l'uniforme, et qui risquent de porter atteinte à l'image de l'institution".
Stefano Paoloni exige "des masques de couleurs différentes (blanc, azur, bleu ou noir) et en tout cas conformes à l'uniforme" dont la couleur dominante est le bleu. Dans une note citée par la presse italienne, le syndicat précise que son intervention "ne naît pas d'un préjugé contre cette couleur mais du fait que l'utilisation de l'uniforme est règlementée".
"Le respect pour l'uniforme ne vient pas des couleurs"
Sur Twitter, la vice-ministre des Infrastructures (centre-gauche) Teresa Bellanova a estimé que "le respect pour l'uniforme ne vient pas des couleurs, mais du comportement et du travail des hommes et des femmes qui portent cet uniforme".
Selon le SAP, organisation professionnelle qui revendique environ 20 000 adhérents, soit un policier italien sur cinq, des masques roses ont été distribués dans de "nombreux commissariats" des provinces de Pavie, Varèse, Ferrara dans le nord, et Syracuse en Sicile.
Or deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, "il semble difficile d'imaginer des difficultés d'approvisionnement de dispositifs de protection individuelle", souligne le syndicat.