Le détenu mineur évadé de Haute-Savoie, arrêté en Suisse, après 10 jours de cavale

Le jeune détenu qui s'était évadé de la maison d'arrêt de Bonneville le 24 décembre dernier a été arrêté en Suisse ce mercredi 3 janvier. Il y sera jugé pour des vols avant d'être extradé vers la France, a indiqué le parquet d'Annecy.

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ERRATUM - contrairement à ce qu'annonçait le parquet d'Annecy mercredi soir, le jeune homme recherché n'a pas été arrêté en Suisse.

Il restait introuvable depuis son évasion de la maison d'arrêt de Bonneville, en Haute-Savoie, la veille de Noël. Après dix jours de cavale, le détenu mineur de 17 ans a été interpellé en Suisse ce mercredi 3 janvier, a-t-on appris auprès du parquet d'Annecy.

Le fugitif "a été retrouvé, interpellé et incarcéré en Suisse dans le Canton de Fribourg. Il y était aussi recherché pour des vols commis avant et pendant sa cavale", a indiqué Line Bonnet-Mathis, la procureure de la République d'Annecy, confirmant une information de France Bleu Pays de Savoie.

"Il sera d'abord jugé en Suisse pour les faits qu'il y a commis", a ajouté la procureure, précisant que "son extradition vers la France" serait ensuite demandée.

Le mineur, placé en détention provisoire le 18 décembre pour un vol à main armée commis à Sallanches, s'était enfui lors d'un transfert médical le 24 décembre.

Évasion pendant un transfert médical

Conduit au centre hospitalier Alpes-Léman à Contamine sur Arve pour une suspicion de fracture, il avait profité de "l'ouverture de la porte coulissante du véhicule pénitentiaire pour que le conducteur s'installe afin de prendre la fuite à pied", entravé avec un poignet menotté à la ceinture, selon Line Bonnet-Mathis.

Une quarantaine de militaires du groupement de gendarmerie de la Haute-Savoie avaient été immédiatement mobilisés et avaient procédé jusqu'à la tombée de la nuit à un ratissage de la zone de recherches, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie. Une équipe cynophile et un drone thermique avaient également été déployés, sans succès.

Cinq jours plus tard, un mandat d'arrêt européen avait été émis à son encontre le 29 décembre. Considéré comme "assez dangereux", selon une source proche de l'enquête, le parquet avait précisé au moment de sa fuite qu'il n'était pas armé et n'avait profité d'aucune complicité.

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