Il mesure la vitesse moyenne des véhicules sur plusieurs kilomètres. La première mise en service devrait avoir lieu au 1er trimestre 2015, selon la Préfecture de Haute-Savoie.
C'est le premier radar du genre dans le département. Contrairement aux radars classiques qui "flashent" les véhicules à un instant T, les radars-tronçons mesurent leur vitesse moyenne sur plusieurs kilomètres, grâce à un système infrarouge.
Le radar "de Groisy" se trouve sur l'A410 sur la montée du col d’Evires, dans le sens Annecy-La Roche. Ce qui porte à 46 le nombre de radars existant en Haute-Savoie. La demande a été faite 2012 par la préfecture, compte tenu de l’accidentalité relativement importante, pour une portion d'autoroute. En effet, entre 2008 et 2012, la Brigade Accidents et Délits Routiers a constaté 11 accidents, avec 1 tué et 2 blessés graves. Les travaux sont en cours et devraient se terminer au mois de janvier 2015. Le radar devrait fonctionner dès le 1er trimestre 2015.
Des infractions en baisse
Au 31 juillet 2014, le nombre d’infractions recensées par les radars fixes est en baisse de 16 % par rapport à l’an dernier. Une diminution importante principalement due à la baisse des infractions au droit du radar sur l’A40 à Etrembières (-59 %) et de celui de la douane de Bardonnex (- 28 %).Comment sont choisis les sites de radars ?
Avant de proposer un site de radar fixe, l’État (en l’occurrence la direction départementale des Territoires (DDT)) consulte les services concernés (gendarmerie, police, gestionnaire de voirie, autorité de police). Ces derniers proposent des lieux selon l'accidentologie de certains secteurs, considérés comme "à risque" ou dangereux. Sur la base des avis recueillis, la DDT fait une proposition d’installation à la direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR).Cette installation est pilotée par le ministère de l’Intérieur via un marché national. Une visite technique est organisée avec le gestionnaire de la voie et la DDT, préalablement à l’installation et la mise en service. Cette dernière est ordonnée directement par le ministère de l’Intérieur. Si la visite est validée par tous les acteurs, les travaux peuvent débuter.