Plusieurs actions seront organisées ce lundi 18 novembre dans le département de l'Isère par les syndicats FDSEA et les Jeunes agriculteurs. Ils entendent manifester contre l'accord de libre-échange UE-Mercosur, discuté dès ce lundi au sommet du G20.
Près d'un après un vaste mouvement de protestation, les agriculteurs se mobiliseront une nouvelle fois, ce lundi 18 novembre, contre la signature du traité de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur (Argentine-Brésil-Paraguay-Uruguay-Bolivie).
Dans le département de l'Isère, les syndicats majoritaires FDSEA et Jeunes agriculteurs (JA) ont annoncé plusieurs actions sur des axes routiers. Un premier rassemblement sera organisé à Grenoble, au rond-point Pierre et Marie Curie, alors qu'une action devrait aussi être menée au niveau du fort de la Bastille dans l'après-midi.
D'autres rassemblements sont prévus dans l'après-midi de ce lundi sur les communes iséroises de Chimilin et Rives, à hauteur des péages de l'A43 et de l'A48. Une autre action, encore à confirmer, pourrait être menée à 15 heures sur la commune de Sablons, à la frontière avec le département de l'Ardèche.
Découvrez, sur la carte ci-dessous, les différentes actions prévues lundi :
Des actions d'un jour ?
Selon les syndicats agricoles, les actions ne devraient commencer qu'en début d'après-midi et ne pas s'étendre sur plusieurs jours. Dans un communiqué, les organisations ont appelé au "respect des biens et des personnes" pour que la mobilisation puisse se faire "dans un esprit de responsabilité". Les actions pourraient se terminer en milieu de soirée ce lundi.
D'autres rassemblements devraient être organisés ponctuellement dans les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie. La date du 18 novembre est loin d’être choisie au hasard, alors que le sommet du G20 se tient dès ce lundi à Rio de Janeiro, au Brésil.
Lors de cette réunion, la décision de la signature de l’accord de libre-échange du Mercosur devrait être ardemment discutée. Un potentiel accord qui est loin de convenir à la France, avec notamment une opposition de la part d'Emmanuel Macron et de Michel Barnier. Le traité pourrait, malgré tout, être voté avec l'aval d'autres États de l'Union européenne. Il suffit que 15 États membres représentant 65 % de la population européenne votent en faveur de l'accord pour qu'il soit adoubé.