Le Groupe Hospitalier Mutualiste (GHM) de Grenoble a inauguré mercredi 18 septembre un patio thérapeutique à destination des patients en chimiothérapie. Un espace de détente et de repos apprécié des malades et leurs familles.
De la verdure pour apaiser les maux du traitement. A l'institut de cancérologie Daniel Hollard du Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble, un jardin thérapeutique à destination des patients a été inauguré mercredi 18 septembre. La réouverture de ce patio central de 100 m², laissé à l'abandon depuis plusieurs années, a été impulsée par une équipe de jeunes attachés de recherche et financée par le Gefluc Grenoble.
"Le traitement est mieux vécu"
Ce cadre verdoyant apporte un espace de tranquilité et de repos, hors des salles médicalisées qui l'entourent. Certains patients peuvent s'y rendre pendant leur chimiothérapie. D'autres y déambulent entre deux séances :
Habituellement, on reste dans les couloirs ou dans les salles d’attente. Ici, on est un peu isolé. On se détend, on oublie un peu pourquoi on est là et ça, c’est important. On prend du bon temps entre deux périodes de non-plaisir, témoigne Ghislaine.
De nombreuses études scientifiques ont confirmé que la simple vision des végétaux procure du bien-être et permet de contrer les effets du stress. "Les traitements sont durs, les effets secondaires lourds… Tout ce qui peut aider les patients est le bienvenu, complète le docteur Nicolas Albin, responsable médical de l’institut de cancérologie. Avoir un espace de détente change l'image de la chimiothérapie. Les patients peuvent se ressourcer, éventuellement venir avec leur famille, discuter... Le traitement est mieux vécu dans ces conditions."
Durant sa chimiothérapie, Ghislaine y venait souvent avec sa perfusion, lire un livre ou discuter entre patients. Un moyen de s'évader "du milieu médical et des soins" :
Reportage : Jean-Christophe Solari et Aurélie MassaitDans la salle, on côtoit des gens malades. Alors que, dans le patio, ce sont les mêmes personnes, mais on les voit différemment. On ne se considère pas malade, on se considère comme tout le monde. On prend plaisir à voir autre chose, conclut-elle.
