Libéré de garde à vue mercredi, Nicolas Pinel, conseiller municipal d'opposition à la mairie de Grenoble, fait l'objet d'une enquête pour ecroquerie et blanchiment de fonds provenant d'escroquerie. Dans un communiqué cité par le Dauphiné, il assure n'avoir tirer "aucun bénéfice personnel".
"J'ai reconnu avoir fait verser des prestations sociales à des personnes qui n'étaient pas éligibles au regard des critères administratifs du Comité national d'action sociale, mais qui, à mes yeux, en avaient le besoin compte tenu de leur grande précarité sociale", a commenté Nicolas Pinel, dans un communiqué cité par le Dauphiné Libéré.Nicolas Pinel, 47 ans, directeur de campagne d'Alain Carignon aux dernières municipales, avait été interpellé mardi matin puis placé en garde à vue à Grenoble, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour escroquerie et blanchiment de fonds provenant d'escroquerie, au préjudice de son ancien employeur le Comité national d'action sociale (CNAS). Sa garde à vue a été levée mercredi soir, a indiqué jeudi le parquet de Versailles.
Les faits auraient été commis entre 2016 et 2019, dans les Yvelines, lorsque Nicolas Pinel était directeur régional de l'antenne Ile-de-France du CNAS. Le montant du préjudice potentiel n'a pas été précisé.
"Je conteste les montants évoqués et j'affirme n'avoir jamais tiré aucun bénéfice personnel de ces versements, ni à titre personnel, ni pour mes engagements politiques", a ajouté le conseiller municipal d'opposition à la mairie de Grenoble.
Pour le parquet de Versailles, qui dirige l'enquête, "des investigations restent à mener".