Alors que débute la 2e semaine des épreuves de contrôle continu du bac, la mobilisation contre la réforme Blanquer se poursuit ce mardi 28 janvier. À Grenoble, environ 150 élèves et professeurs se sont rassemblés devant le lycée des Eaux-Claires où quelques débordements sont constatés.
Nouvelle journée de mobilisation ce mardi contre la réforme du bac.
Dès 7h30, environ 150 personnes (élèves et professeurs) se sont rassemblées à Grenoble devant le Lycée des Eaux-Claires où l'épreuve d'anglais des premierès générales et technologiques (300 candidats) devait se dérouler.
Celle-ci a du être annulée. Des élèves se sont introduits dans l'établissement avec des pétards et des fumigènes.
Symboliquement, dans cet établissement, les professeurs élu(e)s au Conseil d'administration ont également démissionné.
"des conditions de travail et d'apprentissage dégradées et anxiogènes".
Ils estiment que le nouveau bac leur impose ainsi qu'a leurs élèves "des conditions de travail et d'apprentissage dégradées et anxiogènes".
Pour exemple, les élèves de premières STMG n'auraient qu'une heure d'anglais tronc commun par semaine pour préparer le même programme et la même épreuve que les premières générales qui ont 2h30.
Autre dysfonctionnement, les banques de sujets n'auraient été ouvertes que tardivement (mi-décembre) et aucun élément de corrigé officiel ne serait disponible pour les enseignants.
Enfin, le nombre de sujets serait bien inférieur à ce qui était attendu. Par conséquent, ils fuiteraient générant ainsi des inégalités entre les candidats.
Hier déjà, à Seyssinet-Pariset près de Grenoble, environ 500 personnes (essentiellement des lycéens) s'étaient rassemblées devant le lycée Aristide Bergès, "en vue de perturber la tenue des épreuves de contrôle continu du baccalauréat" et de protester contre la réforme Blanquer.
La situation avait dérapé quand certains manifestants avaient franchi les grilles du lycée, alors que quelques élèves étaient parvenus à se rendre aux épreuves, dans les salles de cours.