Quelque 100 familles se sont vu remettre des cadeaux pour les 175 enfants, et des denrées dans les locaux du Secours populaire, à Grenoble, samedi 19 décembre. Le tout distribué par des professionnels du FCG, du GF38 et des Brûleurs de loups.
Footballeurs, rugbymen et hockeyeurs rassemblés. L'image est plutôt rare et souligne la mobilisation des Grenoblois pour les plus démunis, soucieux de vouloir fêter Noël avant l'heure pour ces familles dans le besoin.
Le Secours populaire a organisé, samedi 19 décembre, une distribution de cadeaux à des enfants de parents bénéficiaires. 100 familles étaients conviées. Des cadeaux qui font du bien aux mères, qui ne peuvent pas faire ce genre d'achats.
"Ca fait longtemps que je n'ai pas acheté de cadeaux pour les enfants. Je viens ici pour eux", a déclaré l'une d'entre elles Yasmine Younsi. "On n'a pas de possibilité de leur faire des cadeaux. C'est très important", a expliqué de son côté Bibi Bambila.
La pauvreté a augmenté en 2020
Ce samedi, des footballeurs du GF38, des rugbymen du FCG et des hockeyeurs des Brûleurs de Loups, déguisés en Père Noël, mais vert - couleur de l'espoir - ont distribué les cadeaux aux enfants.
"Je me suis dit que je pouvais donner un coup de main et donner le sourire à des gens qui en ont besoin. Voir les enfants sourire, c'est toujours plaisant."
"Ils font tout pour nous rendre heureux", a ressenti Sofiane Younsi, qui est reparti chez lui avec des cadeaux pour Noël.
Des denrées alimentaires récupérées ont également été distribuées, de quoi préparer un repas de fête, la semaine prochaine : 41 gigots, 75 poulets, 45 pots de miel...
A Grenoble, comme ailleurs, la pauvreté a augmenté depuis l'année dernière, notamment en raison de l'épidémie de Covid-19. Le nombre de bénéficiares a plus que doubler. "Sur la même période, de janvier à décembre, on a accueilli 117 femmes. Sur l'année 2020, on en est à 337 femmes", note Nisrine Saouthi, coordinatrice du Secours populaire à Grenoble. L'action de Nisrine, des bénévoles de l'association, et des sportifs apparaît indispensable. Au moins pour redonner le sourire à des familles l'espace de quelques heures.