Guerre Israël-Hamas : l'élu d'Échirolles suspecté d'apologie du terrorisme, démis de ses délégations, va être jugé

L'adjoint à la ville d'Echirolles Mohamed Makni a été démis de ses délégations ce mardi après ses propos polémiques sur le Hamas et son attaque sans précédent en Israël. Il sera jugé le 17 novembre pour "apologie du terrorisme".

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Déjà suspendu du Parti socialiste, l'élu isérois Mohamed Makni s'est vu retirer ses délégations municipales, a annoncé la Ville d'Echirolles mardi 17 octobre. "Cette décision unanime fait suite aux propos tenus sur les réseaux sociaux concernant le Hamas et le conflit Israëlo-Palestinien par cet élu", fait savoir la majorité municipale dans un communiqué. Un arrêté de retrait de délégation a été pris ce mardi.

Mohamed Makni, ex-dixième adjoint à la ville d'Echirolles en charge du patrimoine communal et de la propreté urbaine, avait qualifié l'attaque du Hamas "d'acte de résistance évident" et le gouvernement israélien de "fasciste" dans une série de posts publiée sur les réseaux sociaux.

Ses propos ont soulevé une vague d'indignation après l'attaque terroriste contre l'Etat hébreu le 7 octobre. Plus de 1 400 personnes sont mortes en Israël, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, tandis que les frappes de représailles sur la bande de Gaza ont causé la mort de plus de 3 000 personnes, en majorité des civils palestiniens.

Comparution pour "apologie du terrorisme"

Le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant a annoncé, le 13 octobre, l'ouverture d'une enquête pour "apologie du terrorisme" à l'encontre de Mohamed Makni. Il sera jugé le 17 novembre pour ces faits selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, dite de "plaider-coupable", a indiqué M. Vaillant sur X (anciennement Twitter), confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Disant vouloir "lever toute ambiguïté", l'ancien élu d'Échirolles indique sur son compte Facebook avoir été dépassé par "l'émotion", laissant exprimer sa "réaction spontanée" face à un "flot d'informations et d'images très choquantes". Ses propos polémiques ont depuis été supprimés.

Dans son communiqué, la majorité municipale souhaite réaffirmer "la position de la Ville d’Échirolles qui condamne absolument les actes terroristes barbares perpétrés par le Hamas à l’encontre des civils israéliens". Des actes "inqualifiables" qui ont "grandement mis en danger la sécurité des populations israéliennes et palestiniennes", écrit-elle, disant "soutenir la solution à deux États sur ces territoires et à encourager toutes les actions allant dans le sens d’une paix durable".

M. Makni avait déjà été "suspendu de toutes les instances locales" de la fédération PS de l'Isère jeudi 12 octobre, après ses propos "appelant à la haine envers le peuple d'Israël". Contacté ce mercredi par France 3 Alpes, l'ancien élu n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

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