Incendie à Grenoble : chômage technique pour un restaurant et une intervention de 4 heures pour les pompiers

L'incendie n'a heureusement pas fait de blessé. Il s'est déclaré dans un restaurant de la rue Michelet quartier Saint-Bruno vers 14 heures. 3 étudiants sont à reloger. Il aura fallu près de 4 heures aux pompiers pour vérifier tous les étages. Ils ont dû réaliser une trouée à travers le plafond

Dans la petite rue Michelet qui mène à la place Saint-Bruno à Grenoble, à quelques encâblures de la gare, une épaisse fumée a enveloppé tout le quartier vers 14 heures ce vendredi 12 novembre. Un panache provenant d'un petit restaurant, qui cuisine notamment des galettes à emporter, et de la restauration rapide.

Le feu s'est vite propagé dans la petite surface de 30 m2. Personne n'a heureusement été blessé. Les sapeurs-pompiers très vite sur les lieux ont rapidement maîtrisé l'incendie, parti des fourneaux. En revanche, ils ont dû déployer un important dispositif, et la grande échelle, afin de vérifier d'abord que personne n'était en danger, et n'avait pas été intoxiqué par les fumées à chaque étage de l'immeuble et des logements mitoyens.

Quartier Saint-Bruno, il a fallu déployer la grande échelle pour vérifier tous les étages • ©Isabelle Guyader

Un travail de "fourmi"

Ce n'est qu'à 17 h15 que les pompiers ont pu enfin quitter les lieux. Ils ont dû effectuer des reconnaissances de chaque centimètre carré des immeubles afin de s'assurer qu'il n'y avait aucun risque que des braises ne se soient glissées dans les différents étages, puis percer une trouée dans le plafond de bois du restaurant, et réaliser très minutieusement des vérifications à l'aide de caméras thermiques, dans ces immeubles anciens dont la plupart des planchers sont en bois. Un véritable travail de "fourmi", dans l'obscurité.

Tous les matériaux calcinés ont été évacués à l'extérieur. Les propriétaires du restaurant se retrouvent au chômage technique. L'élu de permanence à la ville de Grenoble a été sollicité, afin de tenter de trouver une solution de relogement pour trois étudiants qui occupaient l'appartement du 1er étage, juste au-dessus, et dont le plancher a été, pour cas de force majeure, éventré. Au moment de l'incendie, l'un d'eux n'était pas dans le département. 

Le site est désormais sécurisé. La circulation à l'heure de pointe a été sérieusement ralentie sur le cours Berriat, sans être pour autant coupée.

Une enquête devra éclaircir les circonstances dans lesquelles l'incendie s'est déclenché.