Ce 2 décembre 2019, la COP 25 s'ouvre à Madrid. Tandis qu'à Grenoble se tient le procés d'Olivier, un militant de l'association ANV-COP21, jugé pour avoir décroché dans une mairie le portrait d'Emmanuel Macron. Poursuivi pour vol en réunion, il risque 600 euros d'amende, dont la moitié avec sursis.
Olivier était convoqué en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Grenoble ce 2 décembre 2019 pour répondre de "vol en réunion".Le 26 juin dernier, l'association ANV-COP21 lançait en effet une action dans plusieurs mairies de la vallée du Grésivaudan.
Ses militants s'emparaient alors de 4 portraits du président Macron dans l'enceinte de ces mairies.
C'est ce qu'ils nomment une "réquisition". Leur but : dénoncer la passivité du pouvoir face à l'urgence climatique.
En avril dernier, nous avions déjà filmé l'action de certains militants à Poisat en Isère.
Intervenants : Elisabeth et Thomas, militants ANV-COP21, Ludovic Bustos maire (PS) de Poisat
Reportage : X. Schmitt, YM Glo, L. Bouchaud
En juin dans le Grésivaudan, comme ailleurs, les militants avaient agi en groupe et à visage découvert, mais seul Olivier passait en jugement aujourd'hui.
Reportage G. Ragris, F. Ceroni
Ces décrochages du portrait présidentiel dans les mairies se sont multipliés partout en France cette année. Avec des jugements condamnant souvent les prévenus à des amendes, avec ou sans sursis.
Mais la relaxe a été prononcée une fois, à Lyon. Ce 2 décembre à Grenoble, le Parquet a requis une amende de 600 euros, dont la moitié avec sursis.
Le jugement a été mis en délibéré au 16 décembre prochain.