Après de nombreux cas de grippe aviaire découverts de janvier à mars, la préfecture de l'Isère avait placé plus de 300 communes en zone de contrôle temporaire (ZCT). Les autorités ont décidé, ce mercredi 26 avril, de lever ces restrictions.
"Aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’a été décelé dans les exploitations et aucun nouveau cas n’est survenu dans la faune sauvage libre depuis plus de 21 jours", informe la préfecture de l'Isère, ce mercredi 26 avril. C'est pourquoi les autorités ont ainsi décidé de lever certaines restrictions et des zones de contrôle temporaire (ZCT) mis en place depuis de nombreuses semaines sur le territoire.
Un dispositif de surveillance de la grippe aviaire avait été mis en place dans le département. De janvier à mars 2023, le virus avait été identifié à 10 reprises sur des oiseaux sauvages dans le département ou à moins de 20 km de ses limites.
La préfecture avait alors décidé de mettre en place des "ZCT" dans des rayons de 20 km autour des lieux de découvertes des oiseaux sauvages porteurs de l'influenza aviaire. Au total, 306 communes iséroises étaient concernées par neuf ZCT différentes. Elles ont toutes été levées.
Risque "élevé"
Dans ces zones, des mesures avaient été mises en place pour protéger les élevages de volailles et de palmipèdes d'une contamination : renforcement des mesures de biosécurité, surveillance renforcée des élevages de canards (analyses de laboratoire), adaptation des activités liées à la chasse...
L'ensemble de mesures semble avoir porté ses fruits. Mais, "le virus de l’influenza aviaire circule toujours activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs et au sein de la faune sauvage autochtone", informe la préfecture de l'Isère.
Elle ajoute que "l’ensemble du territoire national reste donc toujours placé en risque qualifié d'élevé au regard de l’influenza aviaire, afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques et de souveraineté alimentaire, avec claustration obligatoire des élevages professionnels et basses-cours des particuliers."