Les détails de la prochaine édition de la Grande boucle qui s'élancera le 1er juillet prochain de la ville allemande de Dusseldorf seront dévoilés mardi 18 octobre en fin de matinée. À quoi s'attendre dans les Alpes ?
Aucune officialisation n'a été donnée, hormis pour les deux premières journées. Mais l'on sait que les massifs montagneux intermédiaires, les Vosges, le Jura et le Massif central, seront privilégiés dans ce parcours dessiné par le directeur du Tour Christian Prudhomme et le directeur de course Thierry Gouvenou.
Fidèle à son dogme "il n'y a pas de dogme", Christian Prudhomme prône la révolution dans les conventions, joue l'effet de surprise. Mais dans un cadre réglementaire contraint par la limitation de la distance totale, autour de 3500 kilomètres, le nombre de jours de repos (deux) et de course (vingt-et-un).
Des retrouvailles avec l'Allemagne
Le Tour 2017 marque les retrouvailles avec l'Allemagne, qui accueille le Grand départ pour la quatrième fois (22e départ de l'étranger). Trente ans après le coup d'envoi historique donné à Berlin-Ouest, alors que le Mur séparait encore l'actuelle capitale du pays.
La ville d'arrivée du 2 juillet n'a pas été dévoilée. Mais les médias belges ont annoncé que cette deuxième étape rejoindrait Liège, l'un des hauts lieux du cyclisme. La suite du chapelet des villes-étapes a été égrenée au fil des indiscrétions locales et des trouvailles journalistiques (Vittel, Troyes, Périgueux, Bergerac, Pau, Rodez et Le Puy probablement, Marseille sans doute).
Après une édition très montagneuse, le retour à des altitudes moyennes ?
Mais l'essentiel tient à la composition précise de l'ensemble, à la répartition des difficultés. Après une édition très montagneuse, proche du plafond en termes d'accumulation des cols dans les deux grands massifs (Pyrénées, Alpes), le programme a toutes chances d'évoluer sur un autre registre, la multiplication des rendez-vous pour tenter de déverrouiller la course et ajouter au suspens.
Après les Vosges, le Jura doit être visité en profondeur, du côté des Rousses et du Grand-Colombier. A défaut de sommets de haute altitude, le massif, que le Tour n'a jamais complètement exploité jusqu'à présent, présente des parcours propices à une course dure. "L'équivalent d'une grande étape de montagne en terme de dénivelé", estime Thierry Gouvenou.
Et La Mure, en Isère ?
Les rumeurs vont bon train à La Mure, qui pourrait être choisie comme village départ, après avoir été évincée en 2015. Quoiqu'il en soit, le maire de la commune Eric Bonnier fera le déplacement à Paris.