Dans ce contexte de crise sanitaire lié au Covid-19, la tension monte à la clinique privée de Renaison près de Roanne, dans la Loire. Les infirmières et aide soignants, principalement, se mobilisent depuis le 22 novembre dernier. Ils réclament une augmentation des salaires et dénoncent leurs conditions de travail. Le mouvement s’enlise et impacte fortement le bassin roannais en terme de santé.
La colère des infirmiers et soignants de la clinique privé de Renaison dans la Loire, ne semble pas retomber. En grève depuis le 22 novembre dernier le mouvement de grève parait évoluer défavorablement. Après plusieurs réunions de négociation avec la direction, le personnel gréviste se plaint d’aucunes avancées.
Les grévistes réclament une revalorisation salariale ainsi qu’une reconnaissance post Covid. "Nos revendications portent sur des éléments matériels concernant la sécurité des soins, des prises en charge et des patients. Et actuellement la direction reste muette" déplore un des grévistes.
"Nous dénonçons également nos conditions de travail, il y a un manque cruel de personnel et de matériel." Ils se sentent oubliés par le ségur de la santé qui a plus profité au secteur public. Le mouvement est suivi à 80% et impacte fortement l’ensemble du bassin roannais en terme de santé.
Ce mardi 30 novembre au matin, une nouvelle rencontre entre salariés grévistes et direction a eu lieu "malheureusement il n’y a rien de nouveau. Plus on tente de négocier plus la direction nous en propose moins. On demandait au départ la prime de 5600 euros et une augmentation de 100 euros net par mois, ce que la direction a accordé au bloc opératoire."
Et à la sortie de la réunion, la direction proposait une augmentation net étalée sur 3 ans et une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat de 150 euros. Les négociations se poursuivent, le but étant que le travail soit assuré au plus vite.
La clinique privée de Renaison emploie près de 220 salariés