Depuis 2007, Julien et ses 7 salariés régalent les papilles de leurs clients. Dans sa confiserie, une institution dans la Loire, tout le monde s’affaire. Pâques, c’est une période importante, pas question de décevoir.
Les gestes sont précis et maitrisés. « On va faire de la cocotte pour commencer glisse le chocolatier ». Julien remplit délicatement ses moules de chocolat au lait. En cette période de Pâques, le chocolat coule à flot dans ses cuisines.
Une fabrication artisanale
La recette du succès de Julien, une fabrication simple et artisanale. « On va travailler de bonnes matières premières, c’est déjà ça la simplicité, explique Julien. Et après, faire des parfums que les gens reconnaissent et retrouvent facilement en bouche. Un produit gourmand cela va être du chocolat, du caramel, du praliné. On reste sur des grands classiques et qui vont tout de suite donner l’envie de croquer. »
De la fabrication à l’emballage, tout est manuel. Et dans les gros œufs, pas de jouet en plastique mais des chocolats noirs, blonds ou au lait. Cette année, Julien remarque que ses ventes sont dopées par les déboires du groupe industriel Ferrero, chocolatier industriel soupçonné d’être lié à des cas de salmonellose. « Jusqu’à présent, les gens avaient l’habitude d’acheter leurs œufs en supermarché, et cette année on a eu un surcroît d’activité en cette période de Pâques suite à cette actualité, analyse le chocolatier.
De confiseur, à chocolatier
Julien et sa femme se sont lancés dans la confiserie il y a 15 ans avec succès. Depuis 2007, l’ambiance est devenue chocolatée, et le couple chocolatier. « On a suivi les conseils de nos clients. Ils appréciaient nos caramels, nos guimauves, nos berlingots, nos sucettes. Ils nous ont demandé ce que nous pourrions faire en chocolat. On a répondu à leur demande, et on s’est mis à faire de plus en plus de chocolat.»
Pari réussi. Aujourd’hui le chocolat, c’est 40% de leur chiffre d’affaire et même 70% en cette période pascale.