Roanne : les personnels de la clinique de Renaison en grève, ils refusent de renoncer à leurs primes

La direction de la clinique de Renaison à Roanne a décidé de supprimer les primes instaurées à la fin des années 1980, soit 300 euros net par mois. 9 personnels sur 10 sont en grève.

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Début mai, la direction de la clinique Renaison de Roanne annonce des changements qui reviennent sur les usages et accords d’entreprise. L'ensemble du personnel a reçu un courrier recommandé.
Elle propose notamment de supprimer les diverses primes (prime de fin d’année, d’assiduité, de dimanche, d’astreinte, de complément de métier etc) instaurées il y a 30 ans.

Mardi 4 et mercredi 5 juin, 90% du personnel (230 salariés) est gréviste. Les opérations chirurgicales sont annulées, faute de personnel. Le bloc opératoire est fonctionnel en cas d'urgence vitale uniquement.
Les personnels sont inquiets mais l'ambiance reste plutôt "bon enfant". Ils espèrent faire changer les choses.

Depuis 3 semaines, des réunions ont eu lieu chaque semaine entre la direction et les syndicats afin de trouver un accord.
La directrice de la clinique parle de "quiproquo". "Ce n'est pour le moment qu'un projet de base en vue de discussions pour trouver un compromis. La clinique fait face à de sérieuses difficultés financières qui ne permettent pas un avenir serein". C'est un bel établissement, on doit pouvoir trouver un compromis".
D'après ses estimations, les salariés perdraient 25 à 90 euros brut par mois. Du coté des personnels, on estime que c'est plutôt de l'ordre de 300 euros net en moyenne par personne.
 


Le ras-le-bol est plus ancien comme pour Michel, aide-soignant : "Nous n'avons pas été augmentés depuis des années, on participe aux réunions, on fait des efforts personnels, on vient sur nos jours de repos, on remplace des collègues, et voila comment on est traité".
"C'est aussi le fait de ne pas être reconnu pour le travail que l'on fait" dit Sophie, infirmière

En attendant la fin du mouvement social, la direction est contrainte de réquisitionner des soignants sur leurs jours de repos ou d'avoir recours à des bénévoles.
Mercredi 5 juin, 18 salariés ont été réquisitionnés pour assurer un service minimum de soin.

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