Le groupement de gendarmerie de la Loire essaime jusque sur ses toits. Quatre ruches ont été installées à la caserne Bergson de Saint-Etienne par un apiculteur. Une démarche éco-responsable qui rappelle que les gendarmes sont aussi engagés dans la lutte contre les atteintes à l'environnement.
Mais quelle abeille a donc piqué les gendarmes de la Loire ?
Depuis fin mai, après deux ans de travaux de rénovation, la caserne Bergson qui abrite le groupement de gendarmerie de la Loire, s'est dotée de 4 ruches avec leurs essaims. Elles ont été installées par Lionel Beyssac, un apiculteur d'Estivareilles, près de St Just St Rambert, dans la Loire. Un professionnel par ailleurs réserviste de l'armée. On ne se refait pas !
Les ruches bourdonnent désormais sur le toit du bâtiment qui abrite l'état-major de la gendarmerie départementale. Et ce n'est pas un hasard ! Le colonel Romain Pascal, commandant de groupement, est à l'initiative de ce qu'il appelle une "belle idée".
"C'est un de mes projets", raconte l'officier qui va prochainement quitter ses fonctions dans la Loire. "Je ne connaissais pas vraiment le monde des abeilles et des ruches. Mais après avoir échangé avec Lionel Beyssac, l'apiculteur, cela m'a passionné".
La gendarmerie éco-responsable
Une initiative qui veut aussi rappeler que la gendarmerie est engagée depuis plusieurs années dans une démarche éco-responsable. Autant par conviction que par professionnalisme. En effet dans chaque département existent désormais des enquêteurs spécialistes des atteintes à l'environnement. La Loire en compte trois qui interviennent comme "conseillers techniques" lors d'enquêtes de ce type.
"Nous avons fait appel à l'un d'eux il y a plusieurs mois déjà dans une enquête sur un dépôt sauvage de moteurs en pleine nature dans le Roannais", raconte le colonel Pascal. Ce type de spécialité existe depuis une dizaine d'années à la gendarmerie.
Une formation pédagogique est programmée mercredi 17 juin pour les familles avec un volet plus spécialisé pour les gendarmes. Car comme le dit la publication des gendarmes sur leur page Facebook, cette idée toute simple va aussi permettre de faire avancer les gendarmes, souvent confrontés à des vols de ruches dans le département.
Des gendarmes qui n'ont pas les abeilles, quoi!