Aprés 6 ans d'enquête,la police a fini par identifier le violeur en serie qui opérait dans le 5 ème arrondissement de Lyon en 2010 et en 2013.Arrêté mardi à Tallinges (Haute Savoie),ce saisonnier de 31 ans avait réussi à échapper aux investigations mais il a été rattrapé par son ADN.
L'homme avait eu beaucoup de chance jusque là.Et malgré de nombreuses agressions sexuelles commises ici et là ,il avait toujours réussi à échapper à la police.Mais son empreinte génétique a fini par parler.Il a été arrêté mardi à Tallinges (Haute Savoie),6 ans aprés les faits.
Romain C. habitait dans le 5ème arrondissement de Lyon en 2010 .Et c'est dans son quartier qu'il "opérait", en s'attaquant la nuit ou au petit matin à des jeunes femmes sur la voie publique.Entre janvier 2010 et mars 2013, il commet ainsi trois viols sur des femmes de 22,23 et 48 ans.Il s'en prend aussi à une jeune femme de 28 ans,dans le troisième arrondissement de Lyon cette fois mais là,sa tentative échoue.A l'époque, les policiers relèvent la même trace d' ADN dans deux affaires,mais sans identification possible.Le signalement ne correspond en effet à aucune des empreintes génétiques enregistrées dans le fichier national.
La piste s'arrête donc là.Jusqu'à ce qu'un rapprochement puisse être établi récemment avec des prélévements effectués fin 2015 sur un saisonnier mis en examen pour agression sexuelle à Troyes (Aube).L'homme nie les faits,parle d'une relation consentie mais on préléve malgré tout son ADN.
Romain C. est ainsi confondu par son empreinte génétique,bien des années après.Il a été déféré hier devant un juge d'instruction et mis en examen pour viols. Aujourd'hui,il veut bien reconnaître d'un des viols et la tentative d'agression sexuelle mais dit ne pas se souvenir des autres faits.Il a été incarcéré.
Jean Marc Rebouillat, directeur de la sûreté départementale du Rhône, explique comment l'arrestation du violeur en série a été rendue possible grâce au fichier national des empreintes génétiques: