Le deuxième tour des élections municipales se tiendra-t-il dimanche 22 mars alors que l'épidémie de coronavirus accélère encore ? Emmanuel Macron doit s'exprimer à 20 heures. A Grenoble, les principaux candidats sont dans l'attente.
Après le premier tour des municipales, l'incertitude était totale ce lundi 16 mars 2020 quant à la tenue du 2e tour. L'épidémie de coronavirus semble accélérer en France. Le président de la République doit s'exprimer à 20 heures. A Grenoble, les principaux candidats déclarent faire confiance aux autorités et appellent à garder leur sang froid.
Le premier tour des municipales à Grenoble est sans appel. Il a largement placé en première position le maire sortant, Eric Piolle, devant Alain Carignon et Emilie Chalas.
Oui mais voilà, le processus électoral ira-t-il jusqu'au bout ? Alors que de nombreux responsables politiques appellent à l'annulation du second tour dimanche prochain, tout le monde est suspendu désormais à l'annonce que doit faire ce lundi 16 mars à 20 heures, Emmanuel Macron.
Dès l'annonce de la fermeture des établissement scolaires jeudi dernier, marquant une aggravation de la situation sanitaire, Eric Piolle a décidé la suspension de son "implication dans la campagne municipale". Le maire sortant de Grenoble s'est ainsi placé en "capitaine de navire", multipliant les réunions de crise pour décider des mesures immédiates à mettre en place.
"Je fais confiance aux autorités" pour décider d'une éventuelle annulation du second tour, déclare Alain Carignon à France 3, ce lundi à la mi-journée. Arrivé en deuxième position, avec 19,8 %, derrière l'écologiste Eric Piolle, l'ancien maire qui brigue un nouveau mandat, s'en remet aux "experts de la santé publique". Mais "les informations du directeur général de la santé ce matin sont très alarmantes" poursuit Alain Carignon.
Emilie Chalas, candidate LREM, arrivée 3e du premier tour, appelle quant à elle les concitoyens à "garder leur sang froid" et "à suivre attentivement les consignes données par les autorités".
Sur twitter ce lundi matin, la candidate LREM, restait aussi sur un registre plus "politique" et poursuivait ses attaques contre le maire sortant : "Alors qu'une majorité de Grenoblois refuse la politique insoumise d'Eric Piolle, je poursuis mon objectif de rassembler les progressistes" écrit-elle.
Alors qu’une majorité de Grenoblois refuse la politique insoumise d’Eric Piolle, je poursuis plus que jamais mon objectif de rassembler tous les progressistes à #Grenoble.
— Emilie CHALAS (@EmilieCChalas) March 16, 2020
Ma réaction sur @f3Alpes ⤵️https://t.co/8fUXTu9ilg pic.twitter.com/XPS8qUC7rD
Eric Piolle annonçait pour sa part une réaction vers 20 heures, peut-être du coup après l'allocution présidentielle. Sur twitter, la politique avait en tout cas toujours cours ce lundi matin. Le maire écologiste sortant, qui a rassemblé 46,67 %, en appelle au "rassemblement des Grenoblois, dans leur singularité, dans leur diversité".