Nordahl Lelandais va être présenté à la justice jeudi en vue d'une mise en examen pour agression sexuelle sur une petite cousine. Selon la jeune femme, les faits se sont produits le jour de l'enterrement de son père. Le trentenaire l'aurait également menacé de mort.
Le meurtrier présumé de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais, a été extrait de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) ce mercredi 25 février. Il doit être présenté à la justice ce jeudi en vue d'une mise examen pour agression sexuelle sur une petite cousine, selon des sources concordantes qui confirment une information du Dauphiné Libéré.
Le trentenaire originaire de Domessin doit dormir dans un lieu tenu secret avant d'être présenté à une juge d'instruction de Charleville-Mézières (Ardennes). Début février, les gendarmes de la section de recherches de Reims l'avaient entendu en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte après la plainte d'une petite cousine qui l'accuse d'agression sexuelle.
Agression et menaces de mort
Les faits dénoncés par l'adolescente remonteraient à mars 2017, elle avait alors 14 ans. Le tout se serait donc produit un mois avant l'assassinat du caporal Arthur Noyer, en avril 2017 en Savoie, pour lequel Nordahl Lelandais est déjà mis en examen.
Dans une vidéo diffusée à l'été 2019 par BFMTV, la jeune femme apparaît dans l'ombre sans qu'on puisse la reconnaître, sa voix ayant été modifiée. Elle raconte avoir subi, le jour de l'enterrement de son père, des attouchements de la part de son "grand cousin". Le mis en cause aurait ensuite menacé de la tuer si elle disait quelque chose.
Deux ans plus tard, la jeune fille a porté plainte après s'être confiée à sa mère. L'ancien maître-chien, âgé de 37 ans, est mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys, survenu fin août 2017 en Isère. Il est également mis en cause pour des agressions sexuelles commises sur deux petites cousines quelques semaines auparavant, âgées de quatre et six ans au moment des faits.