Sur décision du parti Les Républicains mardi 17 mai, les Français de l'étranger pourront participer à la primaire du parti de droite dans un bureau de vote ou par voie électronique, selon les lieux. Le vote papier serait envisagé à Londres, Bruxelles et Genève.
Les 20 et 27 novembre prochains se déroulera la primaire présidentielle des Républicains. Si vous êtes prêt à signer la Charte des valeurs de la droite et du centre pour participer... mais que vous serez en Suisse à ces dates, vous devrez peut-être vous déplacer dans un bureau de vote à Genève. La capitale de nos voisins transalpins est l'une des trois villes étrangères dans lesquelles le scrutin pourrait ne pas être électronique, mais physique, comme en France.
"A Londres, Bruxelles, Genève", "les trois villes au monde qui concentrent le plus de Français, on va d'arrache pied se mettre au travail pour organiser des bureaux de vote papier", a déclaré mercredi sur RFI le député LR Thierry Solère, président de la commission nationale d'organisation de la primaire. Dans d'autres villes, les votants pourront participer de chez eux, par internet.
Rien n'est encore sûr car plusieurs conditions doivent être réunies pour ouvrir un bureau de vote à l'étranger : un accord de l'Etat concerné, des conditions de sécurité suffisantes et la disponibilité d'un lieu pertinent pour ce type d'événement. Puisqu'il ne s'agit pas d'une véritable élection mais d'un vote partisan, il ne peut y avoir de vote dans les ambassades et consulats, mais seulement dans un lycéee français, un local de l'Alliance française ou celui d'une association.
Date à retenir : le 15 juillet, date d'annonce de la liste officielle des bureaux de vote papier et des pays où un vote par internet sera possible.Pourquoi le vote papier/électronique fait débat ?
Thierry Solère a proposé la solution mixte du vote "parfois papier, parfois électronique", qui a été choisie par le bureau politique du parti, mardi 17 mai. Un clivage s'était formé sur la question entre Nicolas Sarkozy, partisan du papier, et tous les autres candidats, favorables à l'électronique. Selon des observateurs, le président du parti refusait le vote électronique parce qu'il aurait tendance à permettre une plus large participation, à attirer de simples sympathisans... qui, selon les sondages, sont davantage partisans d'Alain Juppé notamment, Nicolas Sarkozy comptant plutot sur le noyau dur des militants.