Les déboires de François Fillon ont-ils motivé les militants socialistes ou les sympathisants qui ne s'étaient pas déplacés la semaine dernière? Les électeurs se sont déplacés plus nombreux pour ce second tour des primaires et ceux qui sont venus étaient convaincus.
A Clermont-Ferrand, beaucoup d'électeurs qui sont venus choisir leur candidat du parti socialiste pour les présidentielles sont motivés : "Pour une fois qu'il y a quelqu'un d'intéressant parmi les deux qui restent..."
D'autres affirment simplement remplir leur devoir : "on est en démocratie, on a le choix, il faut en profiter."
Et tout le monde peut y aller : pour la primaire de droite, un nombre non négligeable de gens de gauche sont allés voter. Si l'on en croit un sondage Harris Interactive, il y aurait cette fois 18% de votants qui se sentent proches de la droite. Selon un responsable socialiste, le phénomène est assez à la marge mais certains militants, de droite comme de gauche, estiment que ce petit jeu fausse tout de même les résultats et remettent en cause l'intérêt d'organiser des primaires.