A l'occasion de la fête de l'eau qui se déroulait à Chastreix, dans le Puy-de-Dôme, différentes activités étaient proposées. Malgré le vent, le soleil lui était bien présent. Pendant cette journée il était possible de s'essayer à la baguette de sourcier avec un spécialiste.
Dimanche 18 juillet, la fête de l’eau était organisée à Chastreix, dans le Sancy. Parmi les différentes activités proposées pour les petits et les grands, une animation autour du métier de sourcier. Il était possible de s’essayer à la baguette, auprès d’un spécialiste, Alexandre Fereyrolles. Parmi les premiers gestes qu'il faut savoir lorsque l'on veut devenir sourcier, tenir une baguette dans chaque main, mains collées ou écartées. Mais attention, la technique ne s'arrête pas là. Salomé et Juliette, deux participantes, expliquent : « Il faut marcher lentement et attendre que nos baguettes soient écartées. Cela veut dire qu’il y aura de l’eau en-dessous. On ne doit pas forcer sur les baguettes. Ca doit vraiment se faire tout seul ».
C’est comme si on avait des aimants placés sous terre
Alexandre Fereyrolles pratique depuis déjà une dizaine d'années. Mécanicien agricole de profession, il est aussi sourcier à ses heures perdues. Il indique : « J’avance en comptant le nombre de pas. La sensation que je peux avoir est simplement du magnétisme. C’est comme si on avait des aimants placés sous terre et que mes baguettes étaient aimantées. Elles bougent en fonction du champ magnétique ».
Convaincre les plus sceptiques
Avec ses baguettes en aluminium, en fer ou en cuivre, il transmet sa technique même aux plus sceptiques. Régis Masson, participant, souligne : « Je voyais quelque chose de religieux, mais il faut enlever cet aspect-là et se dire qu’effectivement le magnétisme existe. Il y a différents moyens de s’en servir ». Effectivement, le don d'Alexandre peut-être utile au quotidien. Le sourcier indique : « Je vais m’en servir pour localiser des conduites d’eau, des égouts, des fosses septiques. Je vais être amené à localiser des fuites. L’eau va se faire de plus en plus rare donc, à un moment donné, il faut essayer de préserver tout cela ». Pour le moment, l'eau continue de couler ici et là dans le Sancy et nous le savons de source sûre.