La grêle qui s'est abattue mardi 27 juin sur le secteur de Saint-Eloy-les-Mines, dans le Puy-de-Dôme, n'a pas épargné les cultures. Elle a ravagé les champs de céréales. Deux jours après, les agriculteurs dressent le bilan des dégâts.
48 heures après l’orage de grêle qui a touché la région de Saint-Eloy-les Mines, dans le Puy-de-Dôme, l’heure est au bilan pour les agriculteurs. Jeudi 29 juin le constat est sans appel : les champs ont terriblement souffert des intempéries.
« Mes maïs faisaient environ 1,50 m. Ils m’arrivaient au niveau des bras et aujourd’hui, il n’y a plus rien » constate Xavier. « On se demande ce que les vaches vont manger cet hiver ? » s’interroge-t-il.
Quelques kms plus loin, Alain Robert allait bientôt moissonner son colza. Le constat est le même : « toute la culture est à terre. La perte est estimée à 50% »
Le blé a été couché en partie. Désormais au contact du sol, il risque maintenant de germer sur pied. Une perte que les agriculteurs estiment entre 30 et 40 % de la production.
« Habituellement, le chiffre d’affaires est d’environ 1000 euros par hectare, là on va avoir une perte de 50 % » affirme Alain Robert. Un mauvais résultat alors que les cours des céréales ne sont pas élevés et que ceux de la viande ne sont guère plus encourageants.