La doute plane autour de la tenue du procès en appel de Cécile Bourgeon et de Berkane Makhlouf prévu à Lyon en 2020. La mère de la petite Fiona est enceinte, et sera à 8 mois de grossesse au moment de comparaître devant la justice. Ses avocats souhaitent que le procès ait lieu aux dates prévues.
Coup de tonnerre dans l'affaire Fiona. Cécile Bourgeon et son ex-compagnon doivent comparaître devant la Cour d'Assises de Lyon en 2020, de 14 au 31 janvier. Cependant, la quatrième audience dans ce dossier pourrait être reportée. Et pour cause, la mère de la fillette, décédée en mai 2013, est enceinte de son nouveau compagnon. Elle vit avec ce dernier à Perpignan depuis sa remise en liberté le 20 février 2019.
Ce sera le quatrième enfant de Cécile Bourgeon qui a toujours proclamé son droit à la maternité. Le terme serait alors prévu entre février et mars 2020. Si l'on s'en tient au calendrier judiciaire, la femme devrait comparaitre à 8 mois de grossesse. La question de son aptitude à faire face aux juges et jurés, et ce pendant deux semaines, se pose alors.Avant de nous confirmer l'information de La Montagne, ses avocats Gilles-Jean et Renaud Portejoie indiquent "ne pas savoir comment l'information est sortie, bien qu'elle soit vraie. Nous ne faisons aucun commentaire, et souhaitons que le procès se tienne à la date prévue".
Pour rappel, la mère de la fillette et Berkane Makhlouf se sont pourvus en cassation, suite à une requête en inscription de faux. Le 20 février 2019 la Cour de cassation annule la condamnation à 20 ans de réclusion de Cécile Bourgeon. C'est libre qu'elle devrait donc se présenter devant la justice, puisqu'elle a effectué sa peine prononcée en première instance.
Fiona, une fillette de 5 ans et demi, avait disparu le dimanche 12 mai 2013 à Clermont-Ferrand. Sa mère l'avait d'abord signalée disparue avant de reconnaître quelques mois plus tard qu'elle était morte. A ce jour, son corps reste introuvable. Cécile Bourgeon et Berkhane Makhlouf avaient été condamnés devant la Cour d'Appel du Puy-en-Velay à 20 années de réclusion criminelle, le 11 février 2018. Mais, quelques mois plus tard, la Cour de cassation a cassé le verdict et ordonné ainsi un nouveau procès en appel, prévu en 2020.