Avec des températures proches de zéro degré malgré la fin de l’hiver, les ruches souffrent du froid. Les apiculteurs du Puy-de-Dôme soutiennent leurs colonies en espérant que la production de miel de printemps ne soit pas affectée.
Un hiver qui tarde à finir, des températures trop basses et voilà les apiculteurs du Puy-de-Dôme sur le qui-vive. Les abeilles doivent rester dans les ruches en attendant des jours meilleurs. Comme ses collègues, Gabriel Pagès, président du syndicat des apiculteurs a déjà pris des mesures : isolation contre le froid, rangs plus serrés pour conserver la chaleur et doses de sucre pour fournir alimentation et énergie.
Mais il craint que le froid retarde la floraison, indispensable à la production du pollen qui déclenchera la ponte de la reine et conditionnera la survie la colonie. L’an dernier, aucun miel de printemps n’avait été récolté.