Avec la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes, l'enseignement supérieur et de la recherche vont bien sûr être impactés. Pour envisager ce regroupement, des responsables des principaux pôles universitaires de la future région se sont réunis à Clermont pour envisager leur future collaboration.
Après la fusion de l’Auvergne et de Rhône-Alpes, la nouvelle grande région deviendra la deuxième plus grande de France du point de vue universitaire, juste après Paris. En effet, entre les pôles de Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne , on n’y comptera pas moins de trois cent mille étudiants.
Imaginez 300 000 étudiants, 40 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, 2 000 thèses soutenues par an… On a là un enjeu majeur qui dépasse l’enseignement et la recherche, c’est un enjeu sociétal. - Philippe Dulbecco, Pdt université d'Auvergne
De nombreux responsables des différents établissement d'enseignement supérieur ont donc pris contact, ainsi que les instituts de recherche qui sont nombreux que ce soit en Rhône Alpes et Auvergne. Ce sera d'ailleurs l'un des éléments clefs de la collaboration entre les 3 pôles.
Notre recherche permet à cette région d’être plutôt en avance avec un certain nombre d’expérimentations et d’innovations, et c’est ce qu’attend cette région. - Daniel Brissaud, Pdt Université Grenoble-Alpes
Pour l'instant, c'est plus un état des lieux et un agenda stratégique qui ont été élaborés puisqu'il s'agissait de la première réunion entre responsables de l'enseignement supérieur des trois régions qui se doivent de trouver une complémentarité. Les premiers jalons ont été posés, mais d'autres rencontres devront permettre d’affiner cette fusion.