Exactement un mois après le début de la mobilisation, le 17 décembre, des gilets jaunes du Puy-de-Dôme continuent de tenir leurs positions sur certains ronds-points stratégiques, comme au Brezet, près de Clermont-Ferrand. Ils souhaitent continuer la lutte, tout en cherchant à se structurer.
La mobilisation des gilets jaunes a débuté le 17 novembre, et un mois plus tard dans le Puy-de-Dôme, rien - ou presque - n'a changé sur les ronds-points. La motivation des manifestants qui subsistent semble intacte, d'autant qu'ils estiment que la majorité de la population les soutient toujours, même si la mobilisation est en baisse.
Les discussions continuent sur la manière de s'organiser : dans la soirée du 17 décembre, à Clermont-Ferrand, doit se tenir la première assemblée générale pour le département, et chacun a sa petite idée. "Une assemblée générale citoyenne c'est bien, mais pas de représentants, parce que ça fait des têtes à couper, donc il vaut mieux que les gens décident de manière collégiale, estime Jessie, un gilet jaune, ou alors, on change de représentants toutes les semaines, comme ça c'est toujours le mouvement qui parle, mais jamais les mêmes personnes."
Il y a également discussion sur le référendum d'initiative citoyenne, idée qui est apparue ces derniers jours et là, tout le monde n'est pas forcément d'accord. "Moi je ne fais pas trop confiance au RIC, je ne fais plus trop confiance au vote de manière générale, reconnaît Charly, un autre manifestant, parce qu'on se fait tout le temps à voir, comme en 2005, on a voté contre l'Europe pourtant on est toujours dans l'Europe."
Bref, les débats se poursuivent sur les ronds-points pour structurer le mouvement, mais il faudra sûrement encore un peu de temps pour voir apparaître une organisation huilée.