Doctorante à l’Université Clermont Auvergne, Coralie Avenel a remporté, mercredi 13 avril, la finale clermontoise du concours « Ma thèse en 180 secondes ». Comme sept autres candidats, elle avait 3 minutes pour présenter sa thèse devant un public de néophytes.
« Durabilité des miroirs pour le CSP (Concentrating Solar Power) : étude des modes de vieillissement » : un sujet de thèse difficile à expliquer. C’est pourtant ce qu’a réussi à faire Coralie Avenel mercredi soir. En public, cette doctorante à l’Université Clermont Auvergne a même remporté la finale clermontoise du concours « Ma thèse en 180 secondes » qui s’est déroulée à l’Ecole universitaire de Management.
Les huit candidats devaient vulgariser leurs travaux devant un parterre de non scientifiques. Un exercice difficile et qui répond à une vraie problématique : la transmission de l’information par les scientifiques. Habitués à leur jargon, femmes et hommes de science ont parfois du mal à trouver les mots simples pour expliquer des choses souvent complexes.
Avant de gagner ce concours, Coralie, 24 ans, en était bien consciente : « Quand j’ai commencé à faire ma thèse, dans ma famille on m’a demandé ce que je faisais. J’ai commencé par expliquer avec des termes scientifiques un peu compliqués… et là on m’a dit : j’ai rien compris ! C’est là que je me suis dit qu’il fallait que je simplifie un peu et que je fasse un peu de vulgarisation ».
Comme tous les participants à cette finale, Coralie a beaucoup préparé son passage devant le public.
Il aura fallu un peu plus de 15 minutes aux membres du jury pour choisir le candidat qui participera à la demi-finale nationale le 13 juin à Paris. Et c’est donc cette scientifique qui représentera l’Université d’ Auvergne.
L’occasion pour elle de plonger à nouveau le public dans les secrets de la durabilité des miroirs pour le Concentrating Solar Power autrement dit : la durée de vie des miroirs de centrale solaire. Un sujet désormais beaucoup plus facile à comprendre…