Michelin, dont le siège est à Clermont-Ferrand, a annoncé jeudi 13 décembre que l’entreprise allait verser une prime exceptionnelle à ses salariés en France. Une décision jugée insuffisante par le syndicat CGT Michelin.
C’était un des vœux du Président de la République, que les entreprises montrent l’exemple pour soutenir le pouvoir d’achat en versant des primes à leurs salariés. Michelin a annoncé jeudi 13 décembre vouloir répondre à cette demande, en attribuant une prime exceptionnelle aux salariés en France qui touchent moins de 34 000 euros bruts annuels. Cette prime sera versée au mois de janvier 2019 et son montant sera dégressif en fonction du salaire annuel brut :
-750 euros pour les salariés percevant moins de 26 000 euros
-500 euros pour les salariés percevant entre 26 000 et 30 000 euros
-250 euros pour les salariés percevant entre 30 000 et 34 000 euros.
50% des salariés en France concernés
Cette mesure concernera 50% des salariés du Groupe Michelin en France, dont la quasi-totalité des opérateurs.
Cette décision est jugée insuffisante par le syndicat CGT Michelin. Son secrétaire général à Clermont-Ferrand, Jean-Michel Gilles, explique : « C’est un cache-misère. On avait demandé 1 500 euros pour tout le monde et là en plus c’est dégressif. Michelin aurait pu aller plus loin. C’est toujours plus pour les actionnaires et rien pour les salariés ».
La politique salariale 2019 dévoilée
Dans un communiqué, Michelin a annoncé des augmentations dans le cadre de sa politique salariale pour 2019. Le Groupe précise dans le communiqué que «conformément à la politique salariale dynamique en France menée depuis plusieurs années, les augmentations proposées sont supérieures à l’inflation». Les augmentations seront de :
+2% pour les opérateurs, les employés techniciens et agents de maîtrise
+2,8% pour les cadres