Mobilités. Moins de voitures à Clermont-Ferrand : quelles solutions pour les artisans ?

Avec la ZFE et le projet Inspire, l'accès au centre-ville de Clermont-Ferrand sera limité notamment pour les utilitaires et pour les artisans. Des solutions pour une mobilité plus verte existent, pour leur permettre de continuer d'exercer leur métier au sein de la capitale auvergnate.

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A Clermont-Ferrand, les utilitaires mal garés en centre-ville devraient disparaître d'ici la fin des travaux. Ces véhicules, considérés comme polluants, sont souvent propriété des artisans. Pour continuer de travailler, il faudra donc opter pour une mobilité plus verte. Un artisan explique : « J’ai un véhicule hybride non rechargeable. Il est en catégorie 2. Je ne sais pas encore ce qui est prévu pour le trafic ». Un autre artisan ajoute : « Un véhicule plus propre, c’est compliqué. Pour les dépannages, on peut opter pour de l’électrique mais pour les dépannages et les chantiers, dans un secteur de 30 à 40 km, c’est difficile ». Un professionnel précise : « Je pense qu’il faudra changer de véhicule dans tous les cas sinon on ne pourra pas accéder à la ville. Cela va être très compliqué pour travailler ».

Des artisans prêts à investir

Pour leur proposer une solution, un forum était organisé à Cournon-d’Auvergne, avec la présentation d'utilitaires électriques. Un moyen de transport intéressant pour Tony Lafaye qui a fondé son entreprise de menuiserie il y a 4 ans. Le menuisier indique : « Il y a un mode de fonctionnement à changer qui est coûteux en termes d’efforts mais on ne reviendra pas en arrière. A court terme, on voit des aspects négatifs mais on ne fera pas marche arrière car c’est quelque chose d’important et nécessaire ».

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Avec la ZFE et le projet Inspire, l'accès au centre-ville de Clermont-Ferrand sera limité notamment pour les utilitaires et pour les artisans. Des solutions pour une mobilité plus verte existent pour leur permettre de continuer d'exercer leur métier au sein de la capitale auvergnate. Intervenants : Tony Lafaye, menuisier / Jean-Luc Helbert, président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat 63 ©C. Duquesnois / C. Sebire / M. Canuto
La solution du vélo-cargo 

Certains vont même encore plus loin, comme ce carreleur avec son vélo-cargo à assistance électrique. Des véhicules plus propres voués à se développer dans le milieu de l'artisanat. Jean-Luc Helbert, président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat 63, rappelle : « C’est peut-être l’avenir de certaines professions. Toutes ne pourront pas prendre un vélo-cargo mais un plombier, un électricien, un carreleur peuvent faire ce choix. Ils peuvent aller travailler en centre-ville de Clermont-Ferrand ».

Les professionnels ont jusqu'au 1er juillet 2024 pour adopter une de ces solutions sous peine d'amende.

Propos recueillis par Cindel Duquesnois / France 3 Auvergne

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