« On est rackettés » : des Gilets jaunes de retour sur leur rond-point près de Clermont-Ferrand

Trois ans après les premières mobilisations, les Gilets jaunes sont de retour ce samedi 16 octobre sur le rond-point de Gerzat, près de Clermont-Ferrand. Une fois encore, la hausse des prix des carburants et de l'énergie exaspère et pousse à la reprise du mouvement contestataire.

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Une vingtaine de Gilets jaunes se sont réunis ce samedi 16 octobre au matin, sur le rond-point de Gerzat, à 15 minutes de Clermont-Ferrand. Trois ans après leurs premières mobilisations, ils protestent contre la récente hausse des prix des carburants et de l'énergie.

Trois ans après le début des Gilets jaunes

Le petit groupe s'est rassemblé à Gerzat, près de l'A71, pour la même raison qu'il y a trois ans : la hausse des prix. « Il y a eu des appels un peu dans toute la France de reprendre les ronds-points, parce que la hausse du carburant encore plus forte qu’en 2018 quand les GJ sont sortis, explique une ancienne Gilet jaune, de retour sur le rond-point. On a aussi une hausse du gaz, de l'électricité, la réforme des retraites, du chômage... Pendant ce temps-là, les riches s'enrichissent encore plus. » Selon elle, il est important de se faire entendre à l'approche des élections : « Il est important de sortir, se mobiliser, contester et dénoncer. » Florence est, elle, mobilisée « depuis le 17 novembre » très exactement. Elle espère que le mouvement va reprendre comme avant : « J’aimerais refaire partie de toutes [les mobilisations] les samedis, voir même plus ! Que l'on reprenne les ronds-points, que les gens nous voient, que cela change quelque chose. »

« Halte au racket »

La Gilet jaune ajoute : « C'est les trois ans des Gilets jaunes, mais on est pas que des Gilets jaunes, on est des citoyens et nous travaillons. On est tous concernés par ce qui nous arrive. On ne s'en sort plus. On travaille et le résultat est toujours le même, voire pire qu'il y a trois ans. » Edwige, une autre Gilet jaune, explique ses difficultés financières : « J’ai décidé de venir ce matin parce que je ne peux plus payer mes notes d’électricité, de gaz. Je finis à zéro bien avant la fin du mois. Je peux plus payer. » Elle va même plus loin : « On est rackettés ! Il faut une augmentation des salairesHalte au racket, j’en ai ras-le-bol. » Selon elle, le gouvernement pourrait prendre des mesures simples pour améliorer la situation, comme par exemple « une TVA moins chère sur le carburant. »

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