PHOTOS. Agriculteurs en colère : 5 images du blocage de Clermont-Ferrand

Le mouvement des agriculteurs ne faiblit pas sur l'autoroute A71, à Clermont-Ferrand. Après une courte nuit, vendredi 26 janvier les agriculteurs arrivent au compte-gouttes. Il faut s'organiser pour tenir dans le temps. On revient en 5 photos sur l'ambiance au point de blocage du Brezet.

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À l'approche de l'autoroute A71, au niveau de Clermont-Ferrand, le bruit des voitures a disparu, seuls les klaxons des camions se font entendre sur le pont qui passe au-dessus de l'autoroute. Un moyen de montrer leur soutien aux agriculteurs postés juste en dessous.

Ils sont assez visibles, il faut dire qu'ils ont employé les grands moyens : quatre files de tracteurs, dans les deux sens de circulation, et plusieurs bottes de pailles. Depuis trois jours, depuis mercredi 24 janvier, le dispositif est bien en place. Certains tracteurs repartent, d'autres arrivent pour les remplacer. Il faut se relayer pour continuer de travailler sur les exploitations et en même temps ne pas céder sur la mobilisation.  

Ce vendredi 26 janvier les visages sont pourtant fatigués, pour certains la nuit a été courte. Abrités sous le pont, les agriculteurs ont installé un barnum, une grande table où la nourriture est entreposée. Malgré le radoucissement des températures, le vent d'hiver est toujours là et s'engouffre sous le pont. Tous les moyens sont bons pour se réchauffer.

Parmi les agriculteurs présents au blocage de l'A71, beaucoup de jeunes agriculteurs. Des filles, des garçons, qui ne se voyaient pas faire autre chose que reprendre l'exploitation de leurs parents, qu'ils tenaient eux-mêmes de leurs parents. Et pourtant, certains se posent la question de ne pas continuer. Les charges, le peu de revenus, les heures de travail sans aucune reconnaissance, l'administratif toujours plus pesant dans le quotidien des agriculteurs, sont autant de raisons qui les font douter sur l'avenir. 

Ils étaient une centaine d'agriculteurs encore sous le pont du Brézet, sur l'A71. Toute la filière est représentée : des céréaliers, des éleveurs bovins et ovins, etc. Tous attendaient, avec une pointe de scepticisme, les annonces du Premier ministre, Gabriel Attal. Pour rappel, les syndicats majoritaires, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, ont adressé une liste de 24 revendications au gouvernement. Ils demandent notamment des aides d'urgence aux secteurs les plus en crise, la sécurisation des revenus, le paiement de toutes les aides de la PAC (Politique agricole commune) et la réduction des normes environnementales. 

Plus de 60 blocages sont installés dans toute la France. En Auvergne plus particulièrement : sur l'A75, dans le Cantal ; dans l'Allier sur l'A71 et sur des routes nationales en Haute-Loire. 
Parmi les agriculteurs que nous avons rencontrés, tous affirment qu'ils ne lâcheront pas tant que des mesures d'aides ne sont pas accordées à la filière. La colère monte et s'ils n'obtiennent pas gain de cause, ils envisagent de monter directement à Paris. 

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