Marie-Louise Taterode a fêté son 112ème anniversaire mardi 17 juillet 2018 à l'Ehpad Mon repos de Lezoux dans le Puy-de-Dôme. Une petite fête était organisée en son honneur avec sa famille, ses amis et le personnel de l'établissement.
On a mis les petits plats dans les grands à l'Ehpad Mon repos de Lezoux mardi 17 juillet. Au menu : foie gras, veau confit et sa poêlée de légumes, framboisier en dessert et du champagne tout le repas ! C'est le péché mignon de Marie-Louise Taterode. Pour fêter ses 112 ans, ce serait dommage de s'en priver.
Plus d'une trentaine de personnes sont là pour célébrer son anniversaire : ses amis dans la résidence, sa famille et du personnel de l'Ehpad qui pour l'occasion a fait tomber l'uniforme pour rester habillé en civil. Pendant 2h30, ça a festoyé, discuté et chanté autour de la doyenne des Auvergnats, arrivée à Mon repos il y a 7 ans. Jusqu'à 104 ans, il faut croire qu'elle avait su garder la forme !
Une vie bien remplie
Née dans une famille de 5 enfants à Uzerche (Corrèze) le 17 juillet 1906, Marie-Louise Taterode a très vite emménagé en Auvergne. D'abord dans le Cantal après que son père, tisserand au chômage, trouve du travail à la mine à Ydes. Puis, à 18 ans, elle choisit de rejoindre l'un de ses frères à Clermont-Ferrand. Elle y enchaînera les emplois : au journal le Moniteur, chez Pingeot et finalement à l'imprimerie Montlouis où elle restera 34 ans ( jusqu'à la retraite ) en tant que papetière.Sans homme dans sa vie, elle mène une vie sans repos : il y a le travail d'un côté, mais elle doit aussi s'occuper de son père malade - pendant 17 ans - puis de sa soeur aînée. Lorsque celle-ci décède en 1945, elle recueille finalement sa nièce de 7 ans, Louisette Vilaspasa, qu'elle élève comme sa fille. " Elle était énergique. Elle a toujours beaucoup travaillé " raconte aujourd'hui Louisette. D'ailleurs, elle ne voit pas d'autre secret pour expliquer sa longévité. " Elle allait au travail en courant " se souvient sa nièce. Et " elle montait les escaliers plusieurs fois par jour " souligne-t'elle, alors qu'elle a vécu durant 85 ans dans un appartement situé au troisième étage sans ascenseur dans le centre-ville de Clermont-Ferrand. Pour le reste, c'était " une femme normale ", résume Louisette.