Dans le Puy-de-Dôme, le Secours populaire s'inquiète des nouveaux contrats aidés

Les parcours emploi compétence viennent remplacer les anciens contrats aidés. Selon le gouvernement, ils seront plus efficaces. Surtout, ils seront attribués sous conditions et feront sensiblement baisser leur nombre. Au Secours populaire du Puy-de-Dôme, une partie des salariés est menacée.

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En mars prochain, Chloé Roux passera son concours d'aide-soignante. C'est en travaillant au Secours populaire qu'elle a pu bénéficier de cette formation, grâce à ce que l'on appelait jusqu'à aujourd'hui, un contrat aidé. Mais ce n'est pas la seule chose que ce travail lui a apporté : "Ici on travaille avec les gens, avec beaucoup de publics différents. On est forcé de s'y adapter, cela nous apprend beaucoup sur la vie, surtout quand on est jeune."

Au Secours populaire, on ne sait pas si tous les contrats aidés que l'association a signé répondront aux nouvelles exigences du gouvernement. Certaines personnes risquent de se retrouver dans des situations difficiles, c'est le cas de l'infographiste de l'association. Nathalie Fournasson, qui doit commencer sa formation alors que son contrat est sur le point de s'arrêter : "C'est un peu compliqué de pouvoir à la fois pratiquer ce que j'apprends si je ne suis pas en contrat ici et poursuivre la formation de mon côté, isolée. Cela me semble assez inconfortable comme situation."

Intervenants : Chloé Roux, infographiste en contrat aidé; Nathalie Fournasson, vendeuse en alimentation (Contrat aidé); Christophe Marquet, directeur du Secours Populaire 63 ©France 3 Auvergne

Les bénévoles en première ligne


"On a un certain nombre de postes que l'on peut proposer en CDI, mais pas pour tout le monde. Et l'on a un certain nombre de personnes en CAE [contrat d'accompagnement dans l'emploi, NDLR] qui nous aidaient bien à mener nos activités de solidarité et envers lesquelles on avait des obligations que l'on respectait. Ces postes-là, on va essayer de voir comment les remplacer par encore plus de bénévoles sachant que l'on en a tous les jours une quarantaine qui travaillent déjà ici", explique Christophe Marquet, directeur du Secours Populaire 63.

Contrairement aux entreprises privées, les associations et les collectivités locales devraient pouvoir maintenir ces contrats, mais sous quelles conditions? C'est ce que le Secours populaire aimerait bien savoir avant d'être obligé de se séparer de certains salariés car certains de leurs contrats arrivent à leur terme à la fin du mois.

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