À seulement 13 ans, Roméo Moneyron voit grand. Très grand. Ce passionné de moto GP, originaire de Clermont-Ferrand, rêve de devenir la nouvelle légende. Déjà vice-champion de France, cet espoir de la moto vitesse met tout en œuvre pour atteindre cet objectif.
« J’aimerais avoir une histoire aussi forte que lui », sourit Roméo tout en admirant le poster du champion du monde de moto GP, Fabio Quartararo. Ce qui est sûr, c'est que le jeune pilote auvergnat est déjà sur la bonne voie pour rejoindre son idole. À seulement 13 ans, l’adolescent est déjà vice-champion de France de mini GP. Le jeune espoir de la moto vitesse s'inspire pour cela des plus grands. Sur sa table de chevet, un livre sur la vie de Fabio Quartararo l'accompagne : « Je trouve intéressant de savoir comment le meilleur pilote au monde a réussi à gravir les échelons. Ça me donne une idée de la difficulté », sourit-il.
« J’y pense tous les jours »
Des posters de Fabio Quartararo, de Johann Zarco accrochés au mur et une dizaine de trophées et de médailles ornent sa chambre d’adolescent. Roméo respire, mange et dors “moto” : « Je ne parle que de ça. C'est peut-être un grand mot mais je vis pour ça », confie le jeune motard.
Une passion indéfectible transmise par son père. Plusieurs fois champion de motocross, il tenait à enseigner cet amour du deux-roues à son fils. À l'âge de cinq, Roméo enjambe sa première moto, une piwi. Le coup de foudre a été immédiat : « J’ai directement accroché. Depuis, je ne veux plus jamais arrêter ». À 11 ans, il commence à s’essayer sur les mini moto GP. Désormais, il s'entraine tous les week-ends avec son père sur les circuits de karting. Entraînements, qu’il cumule avec ceux de sa section sportive de ski alpin : « J’ai une semaine bien chargée. Quand je termine la moto, je commence le ski alpin. C’est un peu dur mais ça va, c’est ce que j’aime ».
Les compétitions comme tremplin
Avec les années, Roméo a développé le goût de la compétition. Il cumule déjà plus d'une vingtaine de trophées : « Il y en a 28, exactement, je les ai comptés », ironise l’adolescent.
« Dans la moto , j’aime la vitesse mais ce que j’aime surtout c'est la compétition », assure le jeune motard. Parmi toutes les courses auxquelles il a participé, il en retient une en particulier : « La finale de moto 5. Je me suis battu pendant toute la course. Dans l’avant-dernier tour, je suis passé premier et j’ai réussi à garder ma position jusqu’à la fin. Donc, c'était une belle bataille », se souvient-il.
Mais le jeune motard n’en a pas fini avec les compétitions. Il souhaite aller plus loin. Son regard est désormais tourné vers l’international : « On va essayer l’année prochaine d’aller faire une course en Espagne pour voir ce qu’il vaut avec les Espagnols : les rois de la vitesse », explique le père du jeune champion. Un défi pour ce jeune passionné : « Le plus dur dans cette discipline c’est surtout de gravir les échelons, confie Roméo. Dans tous les autres pays, il y a un fort niveau. Il faut que j’arrive à concurrencer les autres pays pour monter sur la plus haute marche du podium ». Car, en effet, ceci n'est qu'une étape pour le jeune motard. En attendant de pouvoir soulever, un jour, le trophée de ses “rêves” , celui du championnat du monde de moto GP, à l’image de son idole.