Un éleveur de volailles du Puy-de-Dôme subit des vols répétés dans sa ferme. Quelque 400 volailles lui ont été dérobées en quatre mois. C'est l’exaspération.
À la ferme du Perlou, à Peschadoires, dans le Puy-de-Dôme, les volailles sont surveillées de près. La faute, à des vols répétés des volatiles sur l'exploitation. L'éleveur Yannick Capelle n'en peut plus.
En mars dernier, il s'est fait dérober environ 200 poules pondeuses en une nuit. Les malfaiteurs ont tenté de forcer la porte du poulailler avant de briser une vitre pour s'emparer du butin et d'arracher une caméra sur leur passage.
Quatre autres vols ont été commis par la suite sur d'autres zones de l'exploitation. Le dernier remonte au 15 juin. Plus de 100 canards lui ont été volés pendant la nuit. Les malfaiteurs se garent en contrebas de l'exploitation de nuit. "Les individus sont arrivés à pied par le champ d'en face. lls ont passé les clôtures électriques, enjambé les filets. Puis, ils ont attrapé des canards qui dormaient dehors". Les voleurs saisissent à la main plusieurs canards et prennent la fuite. L'opération prend seulement une trentaine de minutes.
Sécurité renforcée
L'intégralité du vol a été enregistrée par les caméras de surveillance thermiques et optiques installées par l'éleveur. Le système a coûté 5 000 euros. Une charge supplémentaire qui pèse sur son activité. Les enregistrements ont été transmis aux forces de l'ordre, dans l'espoir de retrouver les malfaiteurs.
Malgré tout, Yannick Capelle continue tant bien que mal son activité. On le retrouve avec son camion sur le marché. Son stand est encore bien garni pour le moment. "Ça va, mais il va y avoir un trou dans quelques semaines, forcément", précise l'éleveur.
Sa clientèle se montre solidaire. "On est désolés parce que c'est quelqu'un qui travaille bien, il fait de la bonne marchandise", déplore une cliente. "Le principe d'être volé sur sa propre ferme, ça doit être très difficile", renchérit une seconde. Une enquête est en cours pour retrouver l'identité des malfaiteurs, de quoi donner un peu d'espoir à l'éleveur du Puy-de-Dôme.
Propos recueillis par Marie Le Bobinnec / France 3 Auvergne