Confinement : des manifestants veulent soutenir le commerce de proximité face au monopole des grandes surfaces à Issoire

Ce samedi matin, une quinzaine de personnes manifestaient à Issoire dans le Puy-de-Dôme. Elles souhaitent alerter l'opinion sur la baisse d'activité des petits commerces au profit de la grande distribution pendant ce deuxième confinement. 
 

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A son grand désarroi, peu de personnes ont suivi son appel. Une quinzaine d'artisans, de patrons de PME et de commerces de proximité est venue manifester aux côtés de David Coupelon, traiteur à Issoire. Ils se sont donnés rendez-vous sur le rond-point qui mène à la plus grosse enseigne de grande surface de la ville. Très vite, sans autorisation de la préfecture, les manifestants se sont repliés sur la place du marché. Ils veulent tracter pour sensibiliser un maximum de personnes. Le but du Collectif des entreprises auvergnates en péril, inciter les consommateurs à venir acheter dans les commerces de proximité. 
Depuis le début de ce deuxième confinement, rebelote, les gens se tournent vers les grandes surfaces pour faire leurs courses.

Pour David, une fois de plus, la baisse d'activité est très préoccupante. Pour lui, c'est l'incompréhension : « le gouvernement préfère envoyer les gens se masser dans les grandes surfaces plutôt que dans les petits commerces où chaque client est accueilli un par un. Ça n'a pas de sens ! » Dans son commerce, David n'accueille que deux clients maximum et les gestes barrières sont respectés. 

Baisse d'activité malgré l'ouverture et rupture d'activité pour ceux qui, en plus, ont été obligés de fermés. Les commerces non essentiels et tous ceux qui travaillent dans l'évènementiel entrent à nouveau dans une période de grande précarité selon l'entrepreneur. « On nous promet une prime de 1500 euros ! Mais il faut savoir que pour faire tourner une entreprise, on a entre 6000 et 10 000 euros de charges mensuelles ! » fulmine David Coupelon. 

Le collectif appelle les artisans, les commerçants, patrons de bars et restaurateurs mais aussi les agriculteurs à rejoindre leur mouvement. 



 

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