Mardi 3 septembre, la quasi-totalité des salariés du groupe Dietal de Saint-Georges-de-Mons, dans le Puy-de-Dôme, a débrayé. Sur un effectif de 210 personnes, 70 postes sont menacés. Les salariés n’entendent pas baisser les bras.
 

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Mardi 3 septembre, la plupart des 210 salariés du groupe Dietal de Saint-Georges-de-Mons, dans le Puy-de-Dôme, était en grève. L’entreprise, spécialisée dans la production de luminaires, entend supprimer un tiers des effectifs, soit 70 postes. La direction invoque la rudesse de la concurrence asiatique.

Une filiale en Roumanie

Mais pour les syndicats, il faut chercher une autre raison en Roumanie. En effet, Dietal propose une filiale dans ce pays de l’est qui emploie 250 personnes. Maryse Chavatte, déléguée CGT Dietal explique : « On va essayer de contrer la direction pour éviter ces 70 licenciements. Il y aura une dizaine de départs volontaires,  ce qui en sauvera une dizaine. Notre souci majeur est l’usine en Roumanie : ils ont installé cette usine qui petit à petit nous prend nos emplois et notre travail ».


Date limite le 24 octobre

Une réunion de négociation avec les syndicats et la direction est prévue mardi 3 septembre. Elle devra aboutir à l’établissement d’un calendrier de négociation. La direction explique que tous les corps de métiers seront touchés par ces départs, y compris les cadres. Le Plan de Sauvegarde de l’Emploi devra être présenté devant le tribunal au plus tard le 24 octobre prochain. L'entreprise avait déjà connu 90 licenciements en 2002.

Mardi 3 septembre, la quasi-totalité des salariés du groupe Dietal de Saint-Georges-de-Mons, dans le Puy-de-Dôme, a débrayé. Sur un effectif de 210 personnes, 70 postes sont menacés. Les salariés n’entendent pas baisser les bras. Intervenants : Jean-Louis Borie, avocat des salariés / Maryse Chavatte, déléguée CGT / Marc Geneste, délégué CFE-CGC / Sabine Delcambre, déléguée CFDT
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