Puy-de-Dôme : comment les vignerons se préparent à vendanger en pleine épidémie de coronavirus COVID 19

Pour les côtes d'Auvergne dans le Puy-de-Dôme, les vendanges auront lieu dans  une dizaine de jours. Alors que le recrutement des équipes de vendangeurs est en cours, partout on se prépare à des vendanges marquées par la pandémie de coronavirus COVID 19.
 

Dans le Puy-de-Dôme, sur les hauteurs de Boudes, la pluie du vendredi 21 août est tombée à temps pour relancer la vigne : un apport d'eau bienvenu qui portera le raisin à maturité. David Pelissier, vigneron récoltant indépendant, explique : « Je fais éclater le jus, je récolte les grains sur ma main. Je regarde s’il est vert, marron, si la prune se détache facilement ou pas et je goûte ».

Des vendanges dans une dizaine de jours

Dix degrés au réflectomètre : il faut encore attendre une dizaine de jours et quinze pour les cépages plus tardifs. Cela laisse le temps aux viticulteurs pour organiser ces vendanges 2020, forcément marquées par la pandémie de coronavirus COVID 19. Le vigneron endosse la responsabilité de l'employeur. David Pelissier précise : « On va faire des équipes de 2 par rangées, en les séparant de 2 mètres chacun. Il y en aura un sur chaque face, un qui commencera avant l’autre et l’autre qui suivra derrière, à distance réglementaire. Ils auront chacun une petite vendangette, qu’ils conserveront du début à la fin des vendanges ».

Des précautions à prendre

A la tête d'un vignoble voisin, Annie Sauvat prend connaissance des recommandations relayées par la Mutualité sociale agricole. Il s’agit des fiches métiers qui décrivent les mesures à mettre en place et les précautions à prendre pendant les vendanges. Annie Sauvat, vigneron récoltant indépendant, souligne : « Pour les pauses, il va falloir avoir des distances donc on va demander aux gens de les respecter. Habituellement, nous vendangeons face à face : il va falloir que l’on décale les personnes pour vendanger. Pour le port du masque, cela va être compliqué pour les vendangeurs s’il fait chaud ».

De bons résultats

Dans sa cave, David Pelissier peut être satisfait. La vente directe auprès des touristes et les commandes des restaurateurs tout au long de l'été ont vidé les stocks. Il ne lui reste que 200 des 25 000 bouteilles produites l'an dernier. Le temps des vendanges, même à l'heure du coronavirus, peut enfin arriver.


 
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