"C’est la libération, mais attention" la fin du port du masque obligatoire a un effet mitigé sur les jeunes lyonnais

Au premier jour de la fin obligatoire du port du masque, la jeune génération réagit après avoir passé deux ans …masqués. Contre toute attente, le sentiment est mitigé, la jeunesse lyonnaise n’explose pas de joie…elle est même plutôt inquiète. Rencontre avec quelques étudiants du lycée du parc dans le 6ème arrondissement de Lyon.

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"C’est une libération ! Moi je n’en pouvais plus !"

Enfin le masque n’est plus obligatoire dans une grande partie des lieux publics, entre les sceptiques et les contre, il y a la jeune génération qui ne cache sa joie…tout en gardant une certaine mesure.

"C’est une libération ! Moi je n’en pouvais plus ! Maintenant le masque n’est jamais très loin dans mes poches au cas où parce que je connais pas mal de personnes qui sont contaminées et ça me fait très peur." Nathan* croisé à la sortie du lycée du Parc dans le 6ème arrondissement de Lyon profite pleinement de cette journée mais continue de s’inquiéter pour l’avenir proche "c’est un jour de libération pour nous tous mais je crains qu’on ne le remette dans peu de temps."

"On a prend quelques fous rires en découvrant l’intégralité de la tête de nos professeurs."

Et de son ami Malik* de rebondir "ça fait deux ans qu’on porte le masque, autant dire qu’on avait hâte de l’enlever. Mais c’est vrai que ça fait bizarre de voir les gens sans masques", il faut dire que ces jeunes lycéens ont fait leur rentrée scolaire en septembre dernier…tous masqués ? "On a prend quelques fous rires en découvrant l’intégralité de la tête de nos professeurs."

Pour Julie*, lycéenne, c’est la liberté retrouvée et un lien retrouvé "le lien social est bien différent. Enfin on montre sa bouche, et avec elle nos expressions du visage qui sont essentielles au rapport qu’on a aux autres."

"Enfin je peux mettre du rouge à lèvre"

"Enfin je peux mettre du rouge à lèvre" sourit Lina*, "c’est presque une nouvelle rentrée pour moi. Je découvre mes camarades de classe, mes profs." Lina reste toutefois consciente que cette situation peut à nouveau changer.  

"Libre à chacun désormais de faire ce qu’il veut"

Et puis, il y a ceux pour qui cette "fin d’obligation du port du masque" ne fait pas grand-chose, à l’image d’une autre lycéenne croisée aux abords de son école "libre à chacun désormais de faire ce qu’il veut. Je respire de la même manière avec ou sans, maintenant je peux comprendre le ressenti de certains pour qui c’est un soulagement."

A la question, êtes-vous contente de découvrir le visage de vos professeurs, la jeune fille reconnait qu’il est tout de même plus agréable de suivre les cours à visages découverts.  

"Je ne baisse pas la garde pour autant"

 "Perso, je suis plutôt content, on peut respirer. C’est drôle aussi de découvrir certains visages qu’on n’avait pas vus depuis deux ans. Mais je ne baisse pas la garde pour autant." Hugo* reste méfiant et suit de près l’évolution du Covid "je suis à moitié inquiet et je n’hésite pas à le remettre à l’intérieur et quand je suis entouré de beaucoup de monde."

"Le visage humain est complet"

"Attention" tient à préciser Clara*, élève en prépa "on est contents mais le covid est toujours là et il y aura sans doute d’autres vagues." Clara ne se plaignait pas du masque voire elle s’était habituée à le porter mais apprécie qu’il soit tombé "le visage humain est complet, il n’est pas avec un masque" sourit-elle.

Clara rappelle, pour finir » que le masque n’est pas franchement le sujet principal dans ses études.  

Obligatoire dans les transports et lieux de santé 

Si le port du masque n'est plus obligatoire dans certains lieux comme les établissements scolaires, les entreprises, les centres commerciaux ou les lieux de cultures, il demeure obligatoire dans transports en commun et les établissements de santé. 

*prénom d’emprunt

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