L'homme de 31 ans, arrêté lundi après s'être introduit en voiture sur les pistes de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, a fait l'objet d'une hospitalisation d'office. Une expertise psychiatrique a conclu que son état n'était pas compatible avec la garde à vue.
Sa garde à vue a levée, et le trentenaire, qui a fait intrusion lundi matin à l'aéroport Saint-Exupéry, a été admis sous contrainte dans un établissement psychiatrique. Sans antécédent judiciaire, le suspect n'est pas signalé pour radicalisation. Et le parquet antiterroriste de Paris ne s'est pas saisi de l'affaire.
Au volant d'une Mercedes grise - volée plus tôt à Dijon - et après avoir pris l'autoroute A43 à contre-sens, l'homme avait foncé lundi en fin de matinée sur une porte et une baie vitrées du Terminal 1 de l'aéroport lyonnais, tandis qu'il était pris en chasse par des agents de la CRS autoroutière et un hélicoptère de la gendarmerie. Il avait ensuite traversé un champ avant de rouler sur une piste.
Stoppé par une voiture de police, le conducteur avait pris la fuite à pied mais a été rapidement interpellé par les forces de l'ordre. Son intrusion, pour une raison indéterminée, a blessé légèrement une personne qui travaillait sur une nacelle dans l'aérogare.
Le trafic aérien du 3e aéroport français avait été totalement interrompu jusqu'au milieu de l'après-midi.
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête de flagrance notamment "pour tentative de meurtre en bande organisée", confiée à la police judiciaire.
Voiture folle à Saint-Exupéry, le rappel des faits :
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L'ambiance à l'aéroport au lendemain de l'incroyable fait-divers :
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