A l'appel du Crif de la région Rhône-Alpes, un rassemblement réunissant plusieurs centaines de personnes s'est tenu place Bellecour à Lyon, en hommage aux victimes des attaques du Hamas samedi 7 octobre.
1000 morts côté israélien. C'est le nouveau bilan communiqué par les autorités de l'État juif, quelques minutes avant le rassemblement qui se tenait place Bellecour à Lyon, mardi 10 octobre.
Ils étaient ainsi plusieurs centaines à former une foule parsemée de drapeaux français et israéliens. Aux premiers rangs, des dizaines de personnalités publiques lyonnaises dont le maire de la ville Gregory Doucet ou encore les représentants de la communauté juive locale.
"Le retour des pogroms"
Comme pour renforcer la solennité du moment, une sirène d'alerte, telle qu'elle retentit en Israël lors des bombardements, a raisonné sur la place centrale.
Parmi les prises de paroles qui ont suivi, celle de Richard Zelmati, président du Crif AURA, a été marquée par l'émotion, mais également la détermination. En commençant par rendre hommage à la présence de Claude Boch, 94 ans, rescapé des camps d'extermination nazis. L'occasion pour le représentant de la communauté juive de dresser un parallèle avec les attaques de samedi dernier en évoquant le "retour des pogroms".
"Nous ne nous résignerons pas"
Le président du Crif a ensuite poursuivi et conclu son intervention en appelant à la résilience tout en rappelant des éléments de contexte hexagonaux, mais aussi Lyonnais. "Nous ne nous résignerons pas devant les forces politiques qui renversent les rôles de victimes et de bourreaux" avant d'évoquer l'actualité locale en dénonçant les "universités qui ouvrent leurs amphithéâtres à des soutiens de l'antisémitisme".
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La foule s'est ensuite rapidement dispersée, notamment pour des raisons de sécurité. Un appel à un défilé de soutien à la Palestine devait en effet se tenir au départ de Vénissieux dans la soirée.
Depuis les attaques, l'armée israélienne mène des bombardements dans la bande de Gaza visant à éliminer les positions du Hamas, disséminées parmi la population civile. Les autorités de l'enclave palestinienne ont ainsi fait état de 830 victimes depuis samedi.