"Ça va devenir une habitude comme faire son ménage", composteurs collectifs et individuels connaissent du succès dans la métropole de Lyon

durée de la vidéo : 00h02mn00s
Qu'ils soient individuels ou collectifs, les composteurs rencontrent un beau succès auprès de la population de la métropole de Lyon. ©FTV

2024 est synonyme bien sûr de Jeux olympiques, mais également d'obligation de tri des biodéchets pour toutes les collectivités. La métropole de Lyon a mis en place différents systèmes qui ont été bien accueillis par la population. On pourrait bientôt chanter, "Qui ne composte pas, n'est pas lyonnais".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis le 1er janvier, les collectivités ont l'obligation de proposer à leurs habitants des solutions pour trier leurs biodéchets. Budget de l'opération dans la métropole de Lyon, 12 millions d'euros. 

27 000 composteurs individuels distribués

Les composteurs individuels en bois que la métropole de Lyon met gratuitement à disposition des habitants ont encore trouvé preneur samedi dernier. La distribution hebdomadaire a commencé en 2021. Près de 27 000 contenants de 600 litres ont déjà été distribués. La jauge a été évaluée à 60 000, mais n'est pas définitive.

Les distributions sont organisées en local quand les demandes sur l'application ToodeGo ont atteint un certain ordre de grandeur. Il faut donc s'inscrire au préalable et patienter un peu après la demande.

Ce matin-là, 130 habitants de Corbas de Mions possédant une maison avec jardin se sont empressés pour récupérer le leur. Il se présente en kit (c'est plus pratique pour le glisser dans le coffre de la voiture), mais la plupart repartent rassurés, le composteur se monte en cinq minutes, leur précise-t-on. "Il faut vraiment qu'on apprenne à gérer autrement nos déchets et puis je pense que les gens s'habitueront. Petit à petit, ça va devenir une habitude, comme faire son ménage" espère une habitante. "Mieux vaut tard que jamais pour enclencher les gestes qu'on peut. L'année dernière, je me suis mis à aller travailler à vélo quand le temps le permet. On essaye un peu tous les gestes" détaille son voisin. 

Parmi les volontaires, des novices curieux de s'y mettre, mais qui redoutent les odeurs. "Pour les rassurer, on leur dit bien qu'il faut mettre uniquement des épluchures et des déchets alimentaires. On ne met pas de restes alimentaires, mais bien les épluchures de fruits et de légumes avec de la matière sèche. Si on fait ainsi, qu'on respecte ce geste, il n'y aura pas d'odeur dans notre jardin" rassure Laurence Cinier de l'Agence "Up to tri".
L'entière gratuité du composteur est un bon argument pour le passage à l'acte.

Des solutions collectives

En parallèle, 900 bacs collectifs ont envahi les résidences et les jardins partagés. Des bornes ont été également disposées sur la voie publique. Elles seront 2 500 à être déployées d'ici à la fin de l'année. Elles, elles acceptent tous les restes alimentaires quelle que soit leur nature.

"Par endroits, on est clairement victime du succès. Les bornes se remplissent très vite. On fait attention et l'idée, c'est que celles qui sont très vite remplies, on les double ou on en met d'autres bornes à proximité pour que l'on ait un service qui s'approche du besoin des habitants" anticipe Isabelle Petiot, vice-présidente EELV en charge de la réduction des déchets à la Métropole de Lyon.

Il existe même des formations pour être incollable dans la gestion de ses déchets.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité